Nos mots à la célébration du 6 mars 2010
A partir de la 1ère lecture
(Moïse et le buisson ardent),
nos mots écrits sur les « flammes du buisson»
« le buisson ne se consumait pas !… »
Sur les flammes, nous notons ce feu qui nous anime et qui nous pousse à nous convertir, à nous dépasser nous-mêmes et à aller vers nos frères.
Seigneur, aide-nous à reconnaître le feu qui stagne encore dans nos cœurs, afin que cette flamme nous aide à nous dépasser et à aller vers nos frères ; merci Jésus.
Ce sont des faits qui nous entourent : notre amour pour le prochain, faire l’aumône, être polis vos à vis de l’humanité, aimer Dieu et tout le monde.
Le pôle emploi fourmille de personnes qui cherchent un emploi. Leur espérance est la plupart du temps déçue, mais elles reviennent ; je vois là l’Esprit de Dieu qui les pousse, même si elles n’en ont pas conscience, à ne pas baisser les bras, à lutter. Ma prière est remplie de ces personnes et je prie pour que l’Esprit les soutienne et que leur espérance ne vienne pas à manquer.
Merci, Seigneur, pour tous ces copains qui malgré leurs difficultés ne baissent pas les bras. Aide-les toujours à découvrir ta présence au cœur de leur vie. Aide-nous à parler de tout ce que tu nous fais vivre ; aide-nous à prononcer ton Nom entre nous.
Ce qui me pousse à me convertir et à entretenir la flamme intérieure, c’est les gestes d’amitié que je rencontre chaque jour, la gratuité de l’accueil et la bonté des personnes, l ‘ouverture des uns et des autres, la lutte des malades par souci des enfants.
Ce feu, Seigneur, je le reçois de toi, car tu ne cesses de réveiller, en nous confiant les uns aux autres. Comment abandonner ceux que tu me confies, comment ne pas avoir envie qu’ils portent du fruit, de bons fruits qui donnent vie ? Brûle-nous de cette espérance que tu nous portes : peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir ?
Ce feu, c’est aller en ayant la foi, l’amour de Dieu et nous allons vers nos frères. En aidant ou en écoutant nos frères, nous nous aidons nous-mêmes à aimer davantage Dieu et c’est son amour qui nous pousse à aimer les autres. Aller vers nos frères, c’est aller à la rencontre de Dieu, car cela nous permet de voir que nous sommes tous frères, quelle que soit notre origine, notre raison sociale.
L’Esprit de Dieu qui nous pousse à le connaître…
Je suis d’origine gabonaise, née d’une mère étrangère (Cameroun). En France comme au Gabon, les étrangers connaissent les mêmes difficultés malgré la différence de climat. Arrivée en France en 94, je ne connaissais personne à part mon mari qui était hospitalisé, donc j’étais isolée et avais beaucoup de difficultés à régulariser mes papiers. Maintenant cela a changé grâce à Dieu et j’ai un réel plaisir à intégrer un groupe comme le Lien qui me permet avec mes semblables d’avancer vers Dieu : merci.
Espérer, croire que l’homme peut grandir : s’affirmer dans la dignité. Exister aux yeux des autres, faire confiance, écouter et susciter le respect des autres dans la confiance. Il n’est pas simple de tenir ses engagements dans un monde où la pauvreté, la violence, les disparités économiques font rage. Tenir un langage de vérité, c’est respecter l’autre.
Le feu sur la terre et le désir qu’il s’allume. Et tant de croix que je passe sans voir, comme dans le chant du Vendredi-Saint.
Seigneur Jésus, aide-moi dans la maladie et dans la vieillesse à faire face avec dignité et à continuer à rendre service aux plus faibles.
Seigneur, merci pour ces témoignages d’amour qui nous ont été donné en ce samedi 06/03/2010 commémorant le feu qui nous anime, qui nous permet de repartir sans cesse sans baisser les bras.
Seigneur, laisse germer en moi ta Parole.
Dieu est lumière et nous montre la voie de la sagesse.
Seigneur, aide-nous à accueillir un feu ardent d’ouverture aux autres et d’aide. Donne-nous un souffle nouveau permettant d’apporter soutien et confiance aux autres.
Le Seigneur nous donne l’espoir de retrouver tous les membres de ma famille perdue de vue ; j’ai l’espoir et le courage. Dieu est grand et nous accompagne toujours ; merci, Seigneur.
Seigneur, donne-moi une part de ton regard envers les personnes que je vois dans le quartier ; que ton feu brûle en moi, car je suis plutôt tiède. Il est dit dans les Ecritures que « Dieu vomit les tièdes ». Alors ne le permet pas ; ouvre mon cœur, mes yeux et mes oreilles.
J’ai dans le cœur un feu qui me pousse à aimer Dieu, mes enfants, mes petits enfants et je prie Jésus tous les jours.
J’aime que Dieu et Jésus protège tout le monde, et ma famille et moi-même.
La foi qui est en nous, nous pousse à nous convertir et aller vers nos frères : que cette flamme nous protège et nous anime dans notre vie.
C’est l’Esprit de Dieu qui nous anime et nous apprend à aimer nos frères, à nous convertir. Dieu est lumière ; amour. L’Esprit de Dieu permet de partager, d’aller vers nos frères.
Dieu nous protège ; on a tellement à donner. J’aime cet instant merveilleux que la flamme envoie à tout le monde. Moïse a vu la flamme et il nous protège. Seigneur, je vous prie de nous aider et de sauver ceux qui sont malades et ceux qui ont faim, qu’ils trouvent à manger. Merci pour tout ce que tu as fait pour moi.
La flamme brûle en mon cœur ; cette flamme me suit là où je me trouve et cette flamme m’a sauvé la vie et elle m’a menée près de ma mère ; elle me protège. Cette flamme me permet d’être en vie et d’aller plus loin ; elle me donne l’espoir et la patience.
J’aimerais vivre la sensation de la flamme et que cela continue comme cela et je le remercie pour tout ce qu’il m’apporte aujourd’hui.
Je voudrais que mon papy soit en bonne santé et qu’à l’école, Melvin arrête de se moquer de moi et qu’il arrête de me taper ; voilà, j’ai terminé ; c’est tout.
Chercher à faire plaisir est un don de Dieu ; cela procure de la joie à celui qui donne et à celui qui reçoit. Dieu nous envoie des signes chaque jour à nous de les intercepter. Dieu est la voix , la voix de notre conscience.
Le feu, c’est pour moi l’envie de m’améliorer, de faire le bien, l’envoie de voir les gens autour de moi heureux, de tout faire pour atteindre la paix intérieure.
Le feu de Dieu que je ne laisse pas advenir sans beaucoup de réticence, m’incite à admettre tous ces frères et sœurs de toutes les couleurs que je rencontre dans les lieux publics et que je trouve tellement envahissants ; il me pousse à me montrer aimable avec eux, ainsi qu’avec les plus proches : mes voisins, à entrer en communication avec quelques personnes seules.
L’Esprit saint nous pousse à connaître le feu de l’amour, de la joie et de paix de Dieu.
J’aimerais que Dieu m’écoute et qu’il continue à me donner la joie et la force de toujours partager avec les gens.
C’est l’amour, l’espoir, la croyance en un monde meilleur, la réussite, le bonheur ; faire le bien autour de soi, rendre notre monde plus beau.
Le feu qui anime mon cœur, c’est la solidarité et le militantisme envers mes frères sans-papiers, qui se dépensent pour nous et contribuent à notre bien, en travaillant pour la France.
Dieu a fait beaucoup pour nous et pour nos enfants ; un grand nombre d’entre eux sont de vrais adultes. Ce feu ardent qui brûle ce soir et depuis bien longtemps, ne peut que me donner l’espérance et la confiance en Dieu : voir nos jeunes partir pour suivre leur chemin de conviction avec foi en Dieu : c’est le plus beau cadeau qu’il peut nous offrir, à nous parents, avons nous mêmes cheminé avec lui.
J’aimerais que Jésus protège toute ma famille.
Dans la vie de tous les jours, on a tendance à passer à côté de sa présence sans le voir, ou plutôt en faisant semblant de ne pas le voir, mais en nous-mêmes cela nous arrive de voir celui qui nous tend la main, cette main qui se tend vers nous, a-t-on le droit de la refuser ? Ne serait-ce qu’un regard, un service, lui ferait plaisir ou lui tendre la main, pour lui donner de quoi apaiser sa faim. C’est en faisant ce geste que l’on se sent concerné ; notre cœur devient brûlant.
Merci et à bientôt !