Le Lien du 27 juin 2009

Notre dernière célébration a eu lieu le 27 juin, 8 rue Xaintrailles. Elle a été suivi d'un repas fraternel avec ce que chacun avait apporté. Et il y avait beaucoup d'invités, venus seuls ou en famille - et parmi eux plusieurs catéchumènes ou tous nouveaux baptisés !

Avec les textes de ce dimanche, nous avons axé cette célébration sur les mots prononcés par Jésus : "Ta foi t'a sauvé"

Voici quelques photos : 3 panneaux où chacun a pu accrocher un petit morceau de papier coloré où il a écrit comment, dans ses difficultés, sa foi avait pu  "le sauver".  3 photos puis un photo de l'ensemble :

Un repas a suivi. Voici 2 photos !

A bientôt !

Comments

[Alain Patin]

- La foi, c’est la confiance ; c’est me sentir « accompagnée » par Dieu pour traverser les moments difficiles. Je lui « remets » mes épreuves en lui demandant de me donner le courage pour la part qui me revient. Il ne peut pas tout résoudre à ma place, mais à l’issue de la prière qui m’a rendu la sérénité, il m’est donné de voir les signes qu’il m’envoie, les personnes qui me prendront par la main pour continuer à avancer. Merci mon Dieu pour tous les moments que j’ai vécus cette année, les partages, les rencontres, les voyages… Merci de t’exprimer aussi souvent par la bouche des autres. Merci de la vie que tu as rendue aux malades de l’alcool. Merci pour leurs yeux qui s’illuminent pour leur sourire retrouvé ; merci pour leur force retrouvée ; pour les miracles quotidiens, je te suis reconnaissante.
- Jésus, je sais depuis longtemps que je peux compter sur toi dans les moments difficiles ; alors par la prière, en union avec toi, notre Père et l’Esprit d’amour, je viens te parler et raconter ce que je vis avec les autres et j’essaie d’être présente à tous ceux et celles qui souffrent dans leur corps et dans leur esprit. Merci pour le sourire de M. Bourdet, d’Aurélia.
- J’ai beaucoup de difficultés à trouver le chemin de la foi. Honnêtement il m’arrive de me fâcher après Dieu et de lui dire : « mais où es-tu donc ? » « existes-tu vraiment ? »Ce serait trop beau s’il existait vraiment. Mais pourtant j’ai autour de moi beaucoup de messages et il faut que je m’efforce de les observer et de les suivre. Je trouve par ailleurs que la partage est la plus belle chose qui existe entre les hommes.
- La foi m’aide à vivre les moments difficiles, car dans la prière des solutions positives à mes problèmes apparaissent toujours, car avec la foi rien n’est impossible. Le merci que je veux exprimer à cause de cela : pour moi, c’est le baptême qui représente pour moi une gratitude et une reconnaissance au Christ, qui ne m’abandonne jamais.
- La foi en la vie, c’est la foi en l’avenir : « après la pluie, le beau temps… » Rien n’est jamais acquis, mais rien n’est jamais perdu non plus ; il faut donc toujours avoir la foi. Merci à cette foi qui rend la vie pleine d’espoir ! et qui nous aide à ne jamais baisser les bras.
- Ce soir, je peux dire que ma foi m’a sauvée. Ma vie de divorcée depuis plusieurs années oscille entre le doute et l’espérance d’avoir une vie nouvelle. La rencontre avec les chrétiens divorcés m’a fortement réconciliée et m’a permis de débroussailler mon chemin de vie.
- Dieu m’aide avec le handicap de ma fille ; je dis merci Dieu. Pour tout l’amour, les amis, ma famille et surtout pour ma santé et celle de mes proches.
- Seigneur, en ce moment je traverse un désert. Dirige-moi vers un oasis ; je suis fatiguée ; j’ai besoin d’un instant près de cette source de vie pour un repos et continuer ma route : Seigneur, réveille les sources de l’eau vive !
- Face à tout ce qui tombe sur la tête des personnes (chômage, difficultés économiques, logements, inégalités criantes …), comment faire confiance en l’avenir ? Heureusement Dieu ne nous abandonne pas ; il est là dans les moments les plus difficiles. Il redonne espoir et confiance, foi en lui-même, mais aussi foi en l’homme.
- Kristel (une adhérente à l’unafam – union nationale des amis et familles de malades psychiques) et moi, parlions de nos fils malades et de nos soucis et difficultés. Elle me dit sa souffrance et son désespoir : « Que va-t-il devenir lorsque je ne serais plus là ? Vous avez le courage de rire, comment faites-vous ? » Et je lui ai répondu : « la foi en Dieu me soutient ; je lui ai remis mon fils ; j’espère en Lui et depuis je suis libérée : ce qui me permet d’être aussi disponible que je peux. »Et je rends grâce au Seigneur de s’être fait connaître à moi, alors que ma famille ne pratiquait pas.
- La prière quotidienne est la force qui m’aide à vivre les passages heureux et douloureux ; la rencontre, le partage, l’amitié, l’amour témoignés pour moi sont un signe très fort : merci pour cela, Seigneur Jésus.