A partir de la 1ère lecture
(Moïse et le buisson ardent),
nos mots écrits sur les « flammes du buisson»

« le buisson ne se consumait pas !… »

Sur les flammes, nous notons ce feu qui nous anime et qui nous pousse à nous convertir, à nous dépasser nous-mêmes et à aller vers nos frères.

Seigneur, aide-nous à reconnaître le feu qui stagne encore dans nos cœurs, afin que cette flamme nous aide à nous dépasser et à aller vers nos frères ; merci Jésus.
Ce sont des faits qui nous entourent : notre amour pour le prochain, faire l’aumône, être polis vos à vis de l’humanité, aimer Dieu et tout le monde.
Le pôle emploi fourmille de personnes qui cherchent un emploi. Leur espérance est la plupart du temps déçue, mais elles reviennent ; je vois là l’Esprit de Dieu qui les pousse, même si elles n’en ont pas conscience, à ne pas baisser les bras, à lutter. Ma prière est remplie de ces personnes et je prie pour que l’Esprit les soutienne et que leur espérance ne vienne pas à manquer.
Merci, Seigneur, pour tous ces copains qui malgré leurs difficultés ne baissent pas les bras. Aide-les toujours à découvrir ta présence au cœur de leur vie. Aide-nous à parler de tout ce que tu nous fais vivre ; aide-nous à prononcer ton Nom entre nous.
Ce qui me pousse à me convertir et à entretenir la flamme intérieure, c’est les gestes d’amitié que je rencontre chaque jour, la gratuité de l’accueil et la bonté des personnes, l ‘ouverture des uns et des autres, la lutte des malades par souci des enfants.
Ce feu, Seigneur, je le reçois de toi, car tu ne cesses de réveiller, en nous confiant les uns aux autres. Comment abandonner ceux que tu me confies, comment ne pas avoir envie qu’ils portent du fruit, de bons fruits qui donnent vie ? Brûle-nous de cette espérance que tu nous portes : peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir ?
Ce feu, c’est aller en ayant la foi, l’amour de Dieu et nous allons vers nos frères. En aidant ou en écoutant nos frères, nous nous aidons nous-mêmes à aimer davantage Dieu et c’est son amour qui nous pousse à aimer les autres. Aller vers nos frères, c’est aller à la rencontre de Dieu, car cela nous permet de voir que nous sommes tous frères, quelle que soit notre origine, notre raison sociale.
L’Esprit de Dieu qui nous pousse à le connaître…
Je suis d’origine gabonaise, née d’une mère étrangère (Cameroun). En France comme au Gabon, les étrangers connaissent les mêmes difficultés malgré la différence de climat. Arrivée en France en 94, je ne connaissais personne à part mon mari qui était hospitalisé, donc j’étais isolée et avais beaucoup de difficultés à régulariser mes papiers. Maintenant cela a changé grâce à Dieu et j’ai un réel plaisir à intégrer un groupe comme le Lien qui me permet avec mes semblables d’avancer vers Dieu : merci.
Espérer, croire que l’homme peut grandir : s’affirmer dans la dignité. Exister aux yeux des autres, faire confiance, écouter et susciter le respect des autres dans la confiance. Il n’est pas simple de tenir ses engagements dans un monde où la pauvreté, la violence, les disparités économiques font rage. Tenir un langage de vérité, c’est respecter l’autre.
Le feu sur la terre et le désir qu’il s’allume. Et tant de croix que je passe sans voir, comme dans le chant du Vendredi-Saint.
Seigneur Jésus, aide-moi dans la maladie et dans la vieillesse à faire face avec dignité et à continuer à rendre service aux plus faibles.
Seigneur, merci pour ces témoignages d’amour qui nous ont été donné en ce samedi 06/03/2010 commémorant le feu qui nous anime, qui nous permet de repartir sans cesse sans baisser les bras.
Seigneur, laisse germer en moi ta Parole.
Dieu est lumière et nous montre la voie de la sagesse.
Seigneur, aide-nous à accueillir un feu ardent d’ouverture aux autres et d’aide. Donne-nous un souffle nouveau permettant d’apporter soutien et confiance aux autres.
Le Seigneur nous donne l’espoir de retrouver tous les membres de ma famille perdue de vue ; j’ai l’espoir et le courage. Dieu est grand et nous accompagne toujours ; merci, Seigneur.
Seigneur, donne-moi une part de ton regard envers les personnes que je vois dans le quartier ; que ton feu brûle en moi, car je suis plutôt tiède. Il est dit dans les Ecritures que « Dieu vomit les tièdes ». Alors ne le permet pas ; ouvre mon cœur, mes yeux et mes oreilles.
J’ai dans le cœur un feu qui me pousse à aimer Dieu, mes enfants, mes petits enfants et je prie Jésus tous les jours.
J’aime que Dieu et Jésus protège tout le monde, et ma famille et moi-même.
La foi qui est en nous, nous pousse à nous convertir et aller vers nos frères : que cette flamme nous protège et nous anime dans notre vie.
C’est l’Esprit de Dieu qui nous anime et nous apprend à aimer nos frères, à nous convertir. Dieu est lumière ; amour. L’Esprit de Dieu permet de partager, d’aller vers nos frères.
Dieu nous protège ; on a tellement à donner. J’aime cet instant merveilleux que la flamme envoie à tout le monde. Moïse a vu la flamme et il nous protège. Seigneur, je vous prie de nous aider et de sauver ceux qui sont malades et ceux qui ont faim, qu’ils trouvent à manger. Merci pour tout ce que tu as fait pour moi.
La flamme brûle en mon cœur  ; cette flamme me suit là où je me trouve et cette flamme m’a sauvé la vie et elle m’a menée près de ma mère ; elle me protège. Cette flamme me permet d’être en vie et d’aller plus loin ; elle me donne l’espoir et la patience.
J’aimerais vivre la sensation de la flamme et que cela continue comme cela et je le remercie pour tout ce qu’il m’apporte aujourd’hui.
Je voudrais que mon papy soit en bonne santé et qu’à l’école, Melvin arrête de se moquer de moi et qu’il arrête de me taper ; voilà, j’ai terminé ; c’est tout.
Chercher à faire plaisir est un don de Dieu ; cela procure de la joie à celui qui donne et à celui qui reçoit. Dieu nous envoie des signes chaque jour à nous de les intercepter. Dieu est la voix , la voix de notre conscience.
Le feu, c’est pour moi l’envie de m’améliorer, de faire le bien, l’envoie de voir les gens autour de moi heureux, de tout faire pour atteindre la paix intérieure.
Le feu de Dieu que je ne laisse pas advenir sans beaucoup de réticence, m’incite à admettre tous ces frères et sœurs de toutes les couleurs que je rencontre dans les lieux publics et que je trouve tellement envahissants ; il me pousse à me montrer aimable avec eux, ainsi qu’avec les plus proches : mes voisins, à entrer en communication avec quelques personnes seules.
L’Esprit saint nous pousse à connaître le feu de l’amour, de la joie et de paix de Dieu.
J’aimerais que Dieu m’écoute et qu’il continue à me donner la joie et la force de toujours partager avec les gens.
C’est l’amour, l’espoir, la croyance en un monde meilleur, la réussite, le bonheur ; faire le bien autour de soi, rendre notre monde plus beau.
Le feu qui anime mon cœur, c’est la solidarité et le militantisme envers mes frères sans-papiers, qui se dépensent pour nous et contribuent à notre bien, en travaillant pour la France.
Dieu a fait beaucoup pour nous et pour nos enfants ; un grand nombre d’entre eux sont de vrais adultes. Ce feu ardent qui brûle ce soir et depuis bien longtemps, ne peut que me donner l’espérance et la confiance en Dieu : voir nos jeunes partir pour suivre leur chemin de conviction avec foi en Dieu : c’est le plus beau cadeau qu’il peut nous offrir, à nous parents, avons nous mêmes cheminé avec lui.
J’aimerais que Jésus protège toute ma famille.
Dans la vie de tous les jours, on a tendance à passer à côté de sa présence sans le voir, ou plutôt en faisant semblant de ne pas le voir, mais en nous-mêmes cela nous arrive de voir celui qui nous tend la main, cette main qui se tend vers nous, a-t-on le droit de la refuser ? Ne serait-ce qu’un regard, un service, lui ferait plaisir ou lui tendre la main, pour lui donner de quoi apaiser sa faim. C’est en faisant ce geste que l’on se sent concerné ; notre cœur devient brûlant.

Merci et à bientôt !

Ecrits sur des « amphores», nos mots à la célébration du Lien du 16 janvier 2010  :

« chacun reçoit le don de l’Esprit pour le bien de tous… »

- Père, je ne peux que me résoudre à la prière. Oui, face à ce monde bouleversant, la catastrophe d’Haïti, les rejetés de la vie, les sans-abri, les sans papiers, les grands malades… Seigneur, plusieurs chantiers se présentent à nous ; donne-nous les instruments pour les mener à bien selon ta volonté ; apaise les cœurs brisés. Amen
- Seigneur, aide-moi à être plus présent et attentif en vue d’agir là où je le peux. Remplis ma vie d’actes de solidarité, de compréhension, de soutien à tous dans toutes les circonstances où cela est possible.
- Je ne sais pas très bien comment répondre : j’essaye d’aimer et d’aider mon prochain. Je suis à l’écoute d’une amie très malade ; ce n’est pas facile de lui remonter le moral ou de l’aider dans des problèmes administratifs. Je prie pour elle, car elle dit que Dieu l’a abandonnée. Ce que je sais faire le mieux, c’est la prière. Cela me prend du temps, car il y a beaucoup de personnes pour qui il faut prier. Et puis je reste en relation avec des personnes qui ne peuvent pas se déplacer.
- Par la grâce du sacrement de réconciliation, je suis moins angoissée et moins intimidée par les gens. Cette année, j’ai adressé les vœux pour la première fois à des voisins. J’ai eu l’impression qu’ils étaient très heureux de cette démarche : merci, Seigneur.
- Le Seigneur m’envoie apporter mon sourire à ceux qui en ont besoin. Il m’envoie également écouter ceux qui ont besoin d’une amie prête pour entendre leurs difficultés.
- Jésus +.
- Faire de mon mieux en écoutant la parole de Dieu, puis être un meilleur homme, un bon père, à l’écoute de son prochain.
- Dieu nous fait signe chaque jour et je pense que se retrouver avec des personnes de nos âges, de les écouter, d’entretenir des conversations multiples et variées réconforte ces personnes qui peuvent aussi rompre une certaine solitude. C’est un signe de Dieu qui nous aime.
- Loué soit l’Eternel, mon Dieu, mon maître. Amen
- Insertion de jeunes en galère par la pratique sportive (capoéna) sur Longjumeau et les Ulis. Remettre des copains sur les rails quand leur vie les accule aux pires difficultés et souffrances (problèmes familiaux et maternels).
- Me reposer toute entière dans son amour.
- Ce que tu m’appelles à faire : faire attention à ceux qui sont souvent délaissés, sortis des « cadres », pour leur redonner vie, espoir, avenir… Merci, Seigneur, de m’avoir donné ce goût des choses simples où l’on trouve beaucoup de bonheur.
- Comme Jésus a su remplir les vases de vin, qu’il puisse remplir nos vies de sa grâce, à condition que nos amphores ne soient pas bouchées. Merci pour tous les dons de l’Esprit-Saint.
- Quand j’ai reçu un souffle au moment du baptême ; quand je vais au Lien ; quand j’ai fait le témoignage ; quand j’ai parlé à Allan ; quand j’ai retrouvé ma mère, j’ai toujours gardé la foi.
- Ne pas lâcher prise, quoiqu'il en coûte !
-  Je me rends compte que beaucoup de personnes, voisins, amies, des gens dans les transports sont tristes et sans espoir ; j’essaie de sourire, leur parler avec humour pour les faire rire. Après, chez moi, je demande au Seigneur de les aider à voir ce qui est beau et bon malgré les difficultés. L’écoute est importante, mais moi aussi, j’aurai besoin d’être écoutée !!
-  J’essaye de vivre au quotidien dans les choses les plus simples de la vie, l’obéissance au commandement de l’amour.
- Jésus nous partage avec abondance ; nous marquons ce que nous faisons pour répondre à son appel : Jésus aussi avait été invité au repas.
- Faire le bien autour de soi ; prendre le temps d’écouter les autres, aider les plus démunis ; être là pour conseiller, guider, accompagner…
- J’essaye d’être toujours aimable, proche des autres, d’aider par une présence, un accompagnement, une parole réconfortante. Dieu m’aide à être plus solidaire et humaine, même si des fois je trouve l’humanité bien égoïste…
- Je fais partie des gens qui, retraités, s’investissent dans les loisirs : visiter les lieux historiques de Paris, tels les ponts de Paris, les vieux quartiers de Paris, visiter le château de Versailles, Notre Dame de Paris ; faire en sorte de ne pas être seul.
- J’ai répondu à l’appel de dieu : bientôt je vais recevoir le baptême. Merci, Seigneur, de me donner ta vie et le don de l’Esprit. Veille sur moi, Seigneur, et sur mes enfants pour que je marche toujours avec toi, mon ami de tous les jours.
- Misère, désastre, guerre, maladie, chômage : où est la joie de vivre et d’aimer ? Les uns ont tout, les autres rien ! Que des paroles et des promesses ! Dieu nous avertit, nous met en garde : tenons compte de ses avertissements : où est la générosité et l’amour de son prochain ?
- Dieu, protège-nous ! Donnons-nous la force pour répondre à l’appel de Dieu. Que la paix soit avec nous. Partageons cette force qui nous amène sur le chemin de Dieu. Faisons appel à lui chaque jour dans nos prières et vivons chaque moment de partage : que la lumière soit pour ceux et celles qui vivent des moments difficiles. Amen
- Seigneur, tu m’as donné le don de l’accueil, du partage avec tous ceux que tu mets sur mon chemin : que d’amitié vécue ! … Tu me demandes d’aller plus loin avec eux pour qu’ils découvrent ta présence dans leur vie et ton amour pour les plus petits. Merci pour ton accompagnement.
- Prier pour les gens nécessiteux ou malades. Dieu nous donne la force d’aller de l’avant. Faire don de générosité.
- Seigneur, je mets dans ma prière le Papa de Nathalie qui va très mal. Je te prie aussi pour les gens qui souffrent et qui ont tout perdu. Nous qui sommes dans la joie, nous leur envoyons notre prière : Merci pour ces belles rencontres, passées et à venir ; Et merci de me redonner confiance quand tout ne va pas très bien, pour cette seconde famille que je viens trouver ici à la Rencontre !
- Je pense que j’ai reçu le don de la communication et du partage envers les personnes que je côtoie ; j’agis toujours en solidarité avec les gens les plus faibles ou pour leur apporter une certaine aide dans leurs difficultés. Lors que je travaillais, j’étais déléguée du personnel ; j’aimais défendre mes collègues dans le sens de la justice pour tous.
- Nous respectons notre prochain ; nous remercions Dieu chaque jour pour tout ce qu’il nous donne, même si parfois nous avons des problèmes et des difficultés ; mais chacun a ses problèmes et parfois ce n’est pas très grave par rapport aux autres : une petite pensée pour tous les Haïtiens.
- Le drame qui vient de frapper Haïti, c’est très justement la raison pour laquelle je suis triste ; pour toutes familles qui ont perdu un proche dans cette tragédie : Prier pour eux : que Dieu vous bénisse !
- J’aimerais pouvoir faire des choses pour Haïti par exemple, mais je n’ose pas et la vie ne me le permet pas. J’espère qu’un jour j’oserai faire plus et m’élancerai plus loin pour aider tous ces gens qui vivent dans de plus grande souffrance que moi.
- Dieu, donne-nous l’espérance d’un monde meilleur !
- Un regard peut sauver une vie : Seigneur, écoute les prières de tes enfants de Haïti et veille sur eux. Amen
- Je rends grâce au Seigneur : merci Dieu. L’Esprit de Dieu m’appelle à faire le bien, à rencontrer les autres, à écouter les autres, à aider ceux qui souffrent, à les aimer, à partager avec eux et les autres.
- Quel don ai-je ? En ai-je ? Je m’efforce de penser à mes voisins plus ou moins lointains avec bienveillance, à me montrer affable pour ne pas porter un contre-témoignage de toi Seigneur : je dis : Seigneur, aide-moi !
- Une pensée pour Haïti, aussi pour Ramil, Bénise, Eloi-Marie…. Je suis toujours à l’écoute de mes amis, aussi des mères qui ont accouché. Seigneur, ce soir, j’ai une pensée pour Louisia : bénis-la !
- Seigneur, remplis-nous de ta grâce, de tes dons en abondance : réjouis-nous !
- J’aime les uns et les autres : prier pour le peuple d’Haïti, afin qu’il ai le courage de supporter tous ces malheurs.
- Ce que Jésus me demande à faire : avoir la sagesse, l’amour du prochain. Savoir aimer ses camarades, le don de recevoir des paroles mystérieuses…
- Le Seigneur m’a montré son amour, avec ma fille, et cela grâce à la foi que j’ai toujours : que je suis heureuse de me sentir aimée de Dieu ! Et c’est pour cela que j’essaie d’expliquer la parole de Dieu.
- Un diaporama à Noël avec le message de Noël de la MO ; et puis rire de temps en temps, et peut-être faire rire un peu les autres !
- Avec nos amphores, remplissons la cuve que Dieu bénira…
- Je demande au Seigneur chaque jour de mettre un peu plus de paix au fond de mon cœur pour la transmettre surtout à toute ma famille…
- Nous devons sauver Haïti : des gens se battent pour avoir à manger, pour avoir des coussins ; nous devons aider Haïti avec la Croix Rouge.

Notre célébration reprend des mots de l’évangile de ce samedi 14 novembre :

« Avec ceux qui crient vers Dieu jour et nuit… »

Après avoir écouté 3 témoignages, chacun, sur un "porte-voix", est invité à noter "les cris de ceux qui hurlent vers Dieu… ". Les voici :

Seigneur, par ces témoignages, je me rends compte qu’autour de moi il y a des situations très difficiles. Pour nombre de personnes la vie est un combat. Papiers, handicaps, maladie, travail, logement… Seigneur, je te prie pour toutes ces personnes : c’est mon cri ! Je te prie aussi pour voir aboutir le projet professionnel de Jérémy. Et je te prie aussi pour l’amitié d’une personne avec laquelle j’ai beaucoup partagé.

La semaine dernière dans la crèche où je travaille, Marc presque deux ans a été hospitalisé et on lui a découvert une tumeur aux yeux. Cela faisait 15 jours que sa maman allait aux urgences et on n’a pris la chose au sérieux… Il avait de gros hématomes aux yeux ; maintenant il est à l’Institut Curie, où il a de la chimio.

Je te prie, Seigneur, pour tous les chômeurs qui galèrent et pour Stéphane qui a eu un accident et qui ne peut pas se soigner.

Le cri de tous ces enfants dispersés dans le monde. Ceux qui quittent tout dans l’espoir de se situer dans la vie de travail, la régularisation de leurs papiers, l’espoir de repartir d’un bon pied avec la certitude de la foi en Dieu. Comment rester indifférents ? Notre support est la confiance en Christ seul ; la confiance demeure pour retrouver l’esprit d’unité, l’union des cœurs avec nos frères.

Je te présente,Seigneur, ceux qui n’ont même plus la force (ou la foi) pour crier et qui abandonnent le combat. Je te confie ceux qui ont tellement de poids à porter qu’ils n’en peuvent plus ; aide-nous à les porter avec patience et ténacité.

« Aux jours d’épreuve, tenez bon ! » Un membre de ma famille hospitalisé me dit : « j’ai parlé au docteur de ma souffrance et mon docteur m’a répondu : “sur terre, on naît, on  vit et on meurt…“ » Ce parent était au jour de l’espérance de vie. Seigneur, sur notre route et dans nos vies difficiles, sois notre espérance, la voix qui nous guide.

Dieu, laisse-moi espérer malgré mes doutes…

Avec le Christ, restons unis à tout moment. Nous devons rester de bon cœur ; être bon pour tous les hommes, sans jalousie.

Je crie vers toi, Seigneur, pour que tu viennes en aide à tous les opprimés étrangers, salariés qui mettent fin à leurs jours. Je crie vers toi, Seigneur, pour que les personnes handicapées gardent leur dignité ainsi que les personnes âgées dans les hôpitaux et maisons de retraite. Je crie vers toi, Seigneur, pour que les personnes âgées, isolées, trouvent à travers toi et en toi chaleur et réconfort.

Seigneur !  Autour de nous, la souffrance et la douleur prennent le dessus sur la vie des gens. Donne la force à la France, fille aînée de l’Eglise, de traiter dignement les affaires des sans-papiers. « Tous et chacun, nous sommes membres les uns des autres.. »

Il y a les gens qui ont eu les papiers français et qui ne l’ont pas forcément mérité ; peut-être par chance, on va dire tant mieux pour eux ! Je trouve ce monde souvent injuste entre ceux qui ne réussissent pas à avoir des papiers, des droits, un appartement approprié à leur famille ou aussi le pouvoir ou la chance de faire venir une grand-mère du pays vers Paris pour qu’elle ait la chance de connaître ses petits enfants, o même son fils qu’elle n’a pas vu depuis 20 ans, juste pour quelques semaines (ce qui n’est rien dans une vie !)

Mon Dieu, aide tous les sans papiers et sans domicile, ceux qui n’ont pas de boulot. Que Dieu écoute les cris qui montent vers le ciel et qu’il regarde ceux qui sont éloignés de leur famille, pour qu’ils retrouvent leur famille. Que Dieu protège les femmes enceintes en ce moment pour qu’elles accouchent bien. Dieu tout puissant, prends pitié de nous.

Seigneur, nous te prions afin que l’amour, la paix, la concorde puissent exister dans toutes les familles et vivre un joyeux Noël.

Seigneur, ne pas perdre espérance dans ce monde inégalitaire et sans partage, où il faut être opérationnel, sinon nous sommes mis au rebut dans la géhenne ! Comme toi sur la croix, pardonnons et croyons à la résurrection ; c’est la seule issue..

Je voudrais vous recommander une copine à moi qui a eu beaucoup de souffrances dans sa vie et qui a du mal à surmonter ses difficultés qui paraissent vraiment injustes, mort de son mari par accident, mort de sa belle fille de 39 ans il y a quelques mois. Maintenant son fils la prend pour tête de turc, car il est lui-même très mal. Seigneur, permettez à ma copine de remonter la pente, elle qui crie vers vous sans cesse pour être mieux dans sa peau.

Au secours ! mais quelles sont ces incohérences ! la joie d’avoir du travail, un CDI, situation à priori régularisée – et rien pour maintenir cette situation ! Crions vers Dieu de toutes nos forces ; je sais qu’il nous aidera.

IL FAUT QUE CA CHANGE !!! Nous vivons depuis très longtemps dans l’angoisse, car nous attendons une bonne nouvelle pour notre situation et elle n’arrive pas. Nous luttons tous les jours pour garder le moral pour nous, mais surtout pour nos enfants, pour qu’ils grandissent dans une ambiance normale comme tous les autres enfants.

L’hiver approche et il y aura à nouveau des personnes sans toit, alors qu’il y a aussi ceux qui ont plusieurs logements ; il y a aussi les hommes politiques qui ne prennent pas en main cette situation ; j’ai l’impression que le problème de logement ne s’arrange pas. Je remercie Dieu de m’avoir donné un toit, à moi et à mes enfants, parce que c’est important d’avoir un toit pour exister.

Ce que nous a dit Allan est inadmissible. Là, ce sont des cris d’horreurs envers un gouvernement inique ; là, on a honte d’être français. C’est vers Dieu qu’au début va ma colère : comment peut-il admettre cela ? Il faut qu’il dirige les idées de nos dirigeants ; il faut qu’il ouvre leurs esprits. Tous les jours, une prière s’ajoute à une autres prière : que ma fille réussisse son examen, que la tante Huguette s’en sorte honorablement (je ne demande pas de miracle, seul Dieu le fait ou pas), pour le frère de Geneviève qui a un lymphome, pour Pierrette qui ne peut plus marcher et pour tant d’autres… Les remerciements pour tout ce qui s’est accompli, pour les vrais miracles qui ont suivi mes prières ; oui je crois en la force de Dieu.

Mon Dieu ; vos la souffrance morale d’Aurélie qui actuellement ne crie plus… Elle est de nouveau hospitalisée à Berck, suite à une intervention chirurgicale ; comment lui redonner espoir ? Mon Dieu, entends les cris d’espoir de ceux qui se bagarrent pour obtenir leur régularisation et qu’ils trouvent réconfort auprès d’amis fidèles.

Seigneur, écoute nos cris de femmes et d’hommes en colère face aux murs d’injustice qui ont été construits en toute indignité humaine. Comment ne pas crier quand ceux qui font d’immenses efforts pour s’insérer, travailler, vivre dignement sont cassés par des décisions administratives de rejet ; de renvoi, d’exclusion… Aide-nous à mieux construire ensemble la justice et la liberté.

Nous avons des désirs, des besoins qui nous semblent légitimes, normaux ; or Dieu nous répond, en nous accordant autre chose. Il s’avère que cette « autre chose » est encore meilleure que celles que nous réclamions ! Pour moi, je loue et bénis le Seigneur. Mais il reste trop d’injustices, trop de guerres dans le monde. Tant de personnes souffrent de la faim, de la maladie, des discriminations de tous ordres… Seigneur, c’est bien de leur donner la patience, mais change le cœur des gouvernants, change l’esprit de ceux qui ont le pouvoir. Suscite des acteurs, des artisans de paix, des hommes de bonne volonté.

Une place pour mon frère étranger ; un toit pour mon frère qui dort dans la rue !

Je n’ai pas assez de travail pour vivre avec mon fils. Je suis loin de ma famille en Afrique. Dieu, viens à mon secours ; merci pour ce que tu fais pour moi par mes amis.

Père qui est aux cieux… je pense à ma tante décédée que je suis allée voir lors de sa maladie ; aujourd’hui, elle a rejoint la maison de Dieu. Paix à son âme.

J’ai enfin compris que la prière ne change pas Dieu ; elle ne change que nous-mêmes. Affirmation entendue au cours d’une retraite. Ma prière est maintenant : « Mon Dieu, aide-moi à faire ta volonté. »

Pour ceux qui désirent, ont besoin de bouger, de quitter leur pays. Contre les murs, les morts dans les mers. Il y a de quoi hurler, même si on a des papiers !

Bien sûr nous prions sans cesse Dieu sans rien obtenir et pourtant il ne s’agit de crier à pleine voix : « Seigneur ! Seigneur !… » de peur qu’il n’entende pas bien. Au contraire, il faut prier dans le silence avec persévérance ; le Seigneur sait de quoi nous avons besoin ; prier sans se décourager…

Cris vers Dieu : je te demande à Toi la santé pour ma famille, les enfants et voir mes enfants grandir et se rendre à l’école. Protège tous les gens qui sont malades et couchés à l’hôpital. Dieu, protége tous gens qui ont faim, qui n’ont rien à manger et pardonne-moi pour mes péchés.

Dans la douleur, on sait jamais si on fait le bon choix, si le choix qu’on fait est égoïste. Mais, Seigneur, tu es là pour nous guider vars le bon chemin de l’amour des hommes.

Encore plus de partage, plus d’écoute, de solidarité et de lutte ENSEMBLE. Stop aux conflits d’intérêt ; ne pas abandonner.

Ceux qui crient leur souffrance sont dans les prisons, les hôpitaux, dans la rue, les personnes âgées, les personnes malades et seules, et le s personnes sans famille et amis, qui sont isolées, désespérées et rejetées, les animaux seuls sans personne qui leur donnent à manger.

Cris, pleurs, souffrances de ceux qui ont besoin de la paix du cœur, de ceux qui n’ont pas de papiers, pas de métiers, ni hébergement. Que le Seigneur jette son regard autour de tous ces enfants qui pleurent et qu’il puisse faire quelque chose pour eux.

Une pensée pour ma copine Louisia, car elle rencontre des problèmes dans son travail et dans sa vie. Priez pour elle. Une pensée aussi pour la planète qui souffre à cause de nous.

A bientôt !

Ce que nous avons vu ou entendu de beau et qui nous rend heureux en cette rentrée.

Voici ce que nous avons écrit chacun sur nos « mains » et que nous sommes allés ensuite accrocher :

    Je suis heureuse d’être enfant de Dieu. Je suis heureuse de voir les Postiers se bouger pour sauver leur emploi. Je suis heureuse quand un jeune me donne sa place dans le bus. Je suis heureuse des révisions de vie en ACO qui me remontent à chaque rencontre. Je suis heureuse de l’affection que nous partageons en famille.
    Ma classe de découverte.
    Une arrière-saison ensoleillée qui réchauffe notre cœur, où Dieu est présent pour cela, ciel bleu, soleil ; il est là et fait bien ; merci. Mais je prie aussi pour mes enfants qui en ce moment ont des difficultés : merci de votre aide.
    Les militants se mobilisent pour sauver ce qui reste du service public de la Poste et disent non au changement de statut       réalisé par un gouvernement peu attentif aux préoccupations des gens de milieu populaire. Solidarité avec les victimes du séisme en Indonésie ou les dégâts des eaux en Sicile.
    Heureux de rencontrer des gestes de solidarité, d’un service rendu gratuitement, de voir une de mes amies qui se dévoue auprès des personnes âgées toute l’année et qui prend quelques jours de bonheur sur Paris et en particulier en participant à un colloque sur St François d’Assise ; merci pour tous ces petits bonheurs.
    Avoir pu donner et voir la tendresse et la tristesse dans un regard bleu. Ce qui rend heureux, c’est de savoir écouter pour soulager, avoir des amis avec qui partager. Etre réunis ce soir ; il est vrai qu’ici « c’est comme une grande famille ». Aimer et être aimée ! « Courage mes enfants, criez vers Dieu ! » La foi ne guérit pas forcément, mais elle peut aider à supporter, Seigneur, les malades à aller mieux !
    Ce qui me rend heureux, c’est de retrouver mes copains et quand je pars en voyage à Anglet avec mes copains et de retrouver Guillaume qui est mon meilleur ami.

    Heureux de voir un foyer très absorbé par une vie quotidienne très trépidante et qui prend du temps pour aider leurs voisins de palier éprouvés par la maladie ; de voir une personne qui prend le temps de parler très longtemps avec une personne âgée isolée ; dans une file d’attente de trouver une personne qui recule de 4 places pour laisser son tour à un couple dont la femme est enceinte.
    Merci, Seigneur, d’avoir guéri Maxime, 8 ans, de sa leucémie.
    Je reconnais l’action de Dieu dans le fait que lors de mon passage du 12ème au 13ème , une copine Régine, à l’époque en ACO sur le 12ème, m’a poussé à venir en Mission Ouvrière avec Bernard Cattenoz. Et j’ai trouvé des amitiés, une « famille choisie ». Ce qui me fait aussi rendre grâce à Dieu, c’est ma voisine, Hélène, qui va faire manger tous les jours son voisin Henri qui est seul et très malade. Sa serviabilité me fait oublier qu’elle est curieuse et s’occupe de critiquer… Les personnes, ne croyant pas en Dieu, mais obsédées par la misère et cherchant à aider, à stimuler et non pas à assister. Je pense aussi que plus que les médicaments, c’est Dieu qui guérit Th. ou du moins qui stabilise son état : le psy lui-même en est étonné !
    Ce qui me rend heureuse, c’est d’être entourée de plusieurs amies qui m’aident beaucoup moralement dans le situation difficile avec mes parents et aussi mon fils m’apporte beaucoup de joie ; cette année, il va faire sa première communion ; et aussi il a des copains. Même si c’est dur à l’école cette année avec le nouveau maître, il s’accroche : merci, Seigneur, pour toutes ces joies.
    Dieu nous aime ; Dieu nous unit ; Dieu nous rassemble ; Dieu pardonne nos péchés ; Dieu nous donne son amour infini. Les œuvres de Dieu sont très bonnes : Dieu nous soutient dans toutes épreuves difficiles. Dieu trouve une solution à nos problèmes ; il est merveilleux : Gloire à Dieu ! Merci, Seigneur !
    Je remercie Dieu de tout l’amour qu’il m’a donné, et spécialement l’amour que j’ai reçu de ma famille ! Dans cette rentrée, je vois que de plus en plus les gens sont touchés par cette crise économique. Et ce qui me rend heureuse, c’est de voir que grâce à cette crise, les gens sont plus chaleureux ; ils sont plus à l’écoute, plus présents et surtout prêts à partager ! Merci Dieu pour nous permettre de partager cet amour avec les autres.
    Les nombreux témoignages d’amitié reçus dans la paroisse, l’amour vécu des chrétiens entre eux est signe du Royaume et nous donne le Christ.

   Cinq de nos jeunes générations ont reçu la grâce du mariage. Cet été une occasion de participer religieusement à une des cérémonies a été un temps fort pour les jeunes couples de se trouver e union avec d’autres jeunes qui ont été très émus. Cette occasion pour eux a été un témoignage spirituel à travers l’homélie du prêtre, pour mieux accepter et concevoir cet engagement, pas seulement pour les mariés, mais aussi pour les jeunes qui assistaient en cette occasion privilégiée de la part de nos jeunes générations : merci Seigneur !
    Merci, Seigneur, d’avoir ouvert mes yeux et mon esprit au dialogue et à la compréhension des autres, d’avoir appris à connaître la solidarité, à rechercher la justice sociale. Merci de me permettre de vivre en reconnaissant l’essentiel : la dignité humaine.
    J’ai apprécié la solidarité d’amis dans une période difficile.
    Merci, Seigneur Jésus, parce que tu me donnes ta grâce, ta joie. Merci Jésus à cause de ma vie.
    Seigneur, tellement souvent je t’abandonne, mais je sais que toi, tu ne m’abandonneras jamais ; c’est une aide et un bonheur. Merci de me permettre de participer encore un peu aux tentatives d’amélioration du sort des « petits », tellement nombreux sur la planète et à travers cela à la reconnaissance de ton amour pour nous.
    La récréation.
    L’aide, la tendresse, la douceur, la prière dans les moments difficiles. Voir à quel point l’Amour de Dieu peut ouvrir et faire grandir ceux et celles du Lien, comme celles et celui qui ont témoigné ce soir.

    J’ai eu l’occasion de rencontrer un ami d’enfance de longue date ; quelle fut notre joie après de longues années, nous avons échangé nos idées pour la vie de tous les jours et puis on était très heureux de venir aussi et il est revenu dans sa paroisse, puisque sa foi l’a interpellée.
    En 2002, j’ai fait un pèlerinage à Rome. Pendant ces 7 années, j’ai galéré entre espoir et désespoir de trouver la paix et la sérénité et la confiance que j’avais perdue à la suite de mon divorce en 1999. En début d’année, j’ai été invitée au Canada par une personne rencontrée au cours du pèlerinage. Par son intermédiaire, j’ai rencontré un ami extraordinaire qui m’a fait retrouver la vie.
    Heureuse, quand j’ai dit bonjour à mon maître et d’avoir su beaucoup de chose à l’école et d’être avec mes copines.
    Le retour de mon fils à la maison et le fait d’aider dans le besoin.
    Le courage du peuple, l’épreuve. « Réjouissez-vous car vos noms sont dans les cieux… » ; le Témoignage de A.
    Dieu est amour, Dieu nous aime, Il nous rassemble. Dieu me donne la joie, l’amour. Quand je suis triste, Dieu me console. Dieu a fait des merveilles dans ma vie ; je rends grâce à Dieu, je bénis le nom de Dieu.
    Je suis heureuse de voir que les gens, malgré la crise, ne baissent pas les bras et défendent avec acharnement leur outil de travail, pour eux-mêmes ou pour toute la famille, en se mettant en grève. Malgré les suicides qui se passent à Télécom, aujourd’hui les employés ont organisés une journée de votation citoyenne contre la privatisation de la Poste, pour le bien de tout un chacun et de ce fait, ils pensent à leurs camarades qui sont morts à cause de leurs mauvaises conditions de travail.

    Heureux de voir ce peuple si simple vivre en joie face à ta Parole, Seigneur, et dans l’accueil si amical de frères les uns des autres. Merci parce que les « tout-petits » te connaissent et vivent de Toi.
    Etant croyant, je remercie le Seigneur qui me dirige et vois ce que j’admire dans le monde ; je remercie le Seigneur et je l’adore.
    Pendant le ramadan, j’étais invitée par Saïd dans sa cellule et nous avons eu un long partage très profond sur notre foi en Dieu et comment nous la vivons dans nos religions et cultures différentes. Il m’a offert un thé dans un bol fait par lui-même dans le groupe de poterie : quelle était ma joie, quand, à la fin de ce partage, il a lavé le bol et soigneusement enveloppé pour me le donner ! Merci , Seigneur, pour ce beau partage de foi et le cadeau, signe de bonheur et de fraternité.

Merci et à bientôt !

La prochaine célébration, c'est le 14 novembre à 18h30 !

Le dépliant : DepliantLeLienMO75