Tu es invité(e) à venir préparer la prochaine célébration du LIEN (qui aura lieu le samedi 16 mars 2013 à 18 h 30) :

La rencontre de préparation a lieu samedi 2 mars
à 16 h 30
8 rue DUNOIS 75013.

Jésus et la femme adultère

Ici l'invitation à cette préparation avec les textes de ce dimanche pour guider notre réflexion et notre prière : PreparationCeleLiendu16mars2013

Viens préparer samedi prochain, 2 mars !

La troisième célébration du Lien 2012-2013 a eu lieu le samedi 12 janvier, au 8 rue Dunois, dans la Maison Paroissiale de l’église Notre-Dame de la Gare. La feuille de la célébration (avec les lectures, les chants, tout le cheminement et toutes nos coordonnées) est ici : LeLienFeuilleCele12janvier2013

dessin de Stessy, 13 ans

L’équipe de préparation (Yvette, Michel, Maryse, Marie-Emmmanuel, Véronique, Isabelle, Antoine, Catherine, Pierre, le Père Alain et moi-même) a comme d’habitude bâti cette célébration à partir des partages entre nous et nous avons très longuement échangé sur la première lecture que voici : du livre d’Isaïe 40,1-11 "Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au coeur de Jérusalem et proclamez que son service est accompli, que son crime est pardonné et qu'elle a reçu de la main du Seigneur double punition pour toutes ses fautes. Une voix proclame : « Préparez à travers le désert le chemin du Seigneur. Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu.Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits et les escarpements seront changés en plaine. Alors la gloire du Seigneur se révélera et tous en même temps verront que la bouche du Seigneur a parlé. Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne Nouvelle à Sion. Elève la voix avec foi, toi qui portes la bonne Nouvelle à Jérusalem. Elève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : «Voici votre Dieu. » Voici le Seigneur Dieu : il vient avec puissance et son bras est victorieux. Le fruit de sa victoire l'accompagne et ses trophées le précèdent. Comme un berger, il conduit son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits."

Dans ce partage très chaleureux et fraternel, plusieurs d'entre nous soulignent l'importance de la Parole dans nos vies et bien sûr de son écoute. Le chant d'envoi traduit cela. Tout comme le chant de communion "Esprit de Dieu" évoque nos échanges sur l'Esprit et combien il nous porte.

Catherine relève le verset "Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu" et nous montre l'affiche de la Pastorale des Migrants éditée à l'occasion de la journée mondiale du migrant et du réfugié, fixée le 13 janvier (voir message en date du 6 janvier).

Nous décidons de retenir ce verset et d'axer notre célébration sur la façon dont nous la vivons et nous agissons : "Nous voici invités à enlever les obstacles qui empêchent à la Bonne Nouvelle de rejoindre tous nos frères : les obstacles qui viennent de leur situation parfois difficile, les obstacles aussi qui viennent de nous, Traçons la route au Seigneur…"

Catherine introduit notre célébration :

"Bonjour et bienvenue à tous, mais surtout à ceux qui viennent pour la première fois : Flory qui arrive du Congo ; Gwénaëlle qui se prépare au baptême et qui vient pour la première fois avec Geneviève et ses deux enfants, Corinne, arrivée ici la première ; Eléonora qui cherchait une église, italienne elle a trouvé avec Luigi un compatriote et puis Jeanne, bienvenue parmi nous.
Nous sommes devant un beau tableau où figure cette phrase : « Tracez dans les terres arides une route pour notre Dieu ». On retrouve la même phrase, tirée de la Lecture du prophète Isaïe, sur l’affiche devant l’autel. Pourquoi ? Parce que demain, c’est la journée mondiale du migrant et du réfugié, célébrée dans le monde entier et qui a comme thème donnée par le Pape : « Pèlerinage de foi et d’espérance ! » Alors je pense à tous ceux d’entre vous qui ont fait ce chemin d’immigration, et peut-être que vous ne l’avez pas fait au départ comme un « pèlerinage de foi ! ». Vous avez pris le risque de prendre la route, espérant trouver une vie meilleure, poussés par un désir de vivre, pour certains un désir de survivre pour échapper aux dangers (la faim, conflits de la guerre, persécutions…)
Cette affiche montre combien ce chemin est difficile ; ce sont des déchirements, des angoisses, des souffrances de toutes sortes, une véritable traversée du désert ! Et ce désert dure parfois des années, parce que la nouvelle terre que nous avons trouvée n’est pas toujours une terre d’accueil. Et le message de NOEL de la Mission Ouvrière nous rappelle que nous sommes tous concernés par ce chemin chaotique : « Aujourd’hui, dans notre monde, multiples sont les nuits, crise économique, maladie, conflits… assombrissent nos lendemains ; l’inquiétude nous envahit… » Oui, par les partages au LIEN, nous connaissons ces situations de nuit ; nous en avons parlé ici, le chômage, les expulsions, la solution de l’hôtel social pendant des années, l’angoisse des fins de mois, quand on ne sait plus comment nourrir ses enfants, les conflits, la maladie… Notre route n’est pas tracée d’avance, l’affiche le montre bien. Avec des équipes de révision de vie et au LIEN, nous avons appris à regarder ensemble le chemin parcouru avec un regard de foi, avec le regard de Dieu et nous voyons souvent qu’une route se dessine peu à peu…Odile (absente ce soir, son enfant est malade) nous a dit ici : « J’ai toujours gardé confiance en Dieu ; même aux pires moments, il a marché avec moi. Même longtemps au chômage, je n’ai jamais vraiment eu faim, moi et mon fils, car les amis m’ont ouvert la porte. » Et Véronique l’autre jour a dit : « Oui, le chemin a été dur, mais j’ai reçu l’accueil par de vrais amis et les liens avec eux sont peut-être plus forts que les liens de la chair. Cela me fait croire que je peux en entraîner d’autres qui sont encore dans la galère ! »
Oui un chemin est possible, quand on s’y met tous ensemble ! Et nous pouvons ici poursuivre le texte d’Isaïe : « Comme un berger, il conduit son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits ». Marianne, lors de la préparation, elle savait ce que cela voulait dire ; elle disait : « Il prend soin des plus fragiles et des plus faibles. » C’est cela la Bonne Nouvelle !
Et nous qui sommes témoins, nous avons tant reçu des richesses partagées d’autres cultures, le sens de l’accueil, de la solidarité, leur courage et persévérance et surtout leur foi profonde et la joie de vivre malgré les difficultés. Alors regardons l’affiche : en haut, il y a un soleil et un arc-en-ciel et on peut y découvrir la présence du Seigneur et c’est encore ce que dit le message de NOEL : Saurons-nous voir l’étincelle qui jaillit dans l’obscurité de nos souffrances ? Oui, au fond de notre détresse, il nous invite à nous lever ensemble et à tracer un chemin vers plus d’espérance… » Alors Bonne Année à tous !"

Chant d’entrée, écoute des lectures, quelques mots du P. Alain Patin qui célèbre. 

L'église ND de la Gare - au fond à gauche la chapelle où est La Pieta

3 témoignages, d'Yvette, de Maryse et de Jean (tous nos témoignages sont retranscrits sur le message ci-dessous et sous format papier sur ce lien : LienCele12janv2013Temoignages). 

Nous notons sur une feuille où est dessiné un chemin notre réponse  "ce que nous faisons pour « aplanir le chemin devant nos frères », en écoutant leurs besoins, en partageant avec eux ce qui nous fait vivre" , que nous allons ensuite coller sur le panneau (toutes nos expressions sont également retranscrites sur un des messages ci-dessous et en format papier sur ce lien : LienCele12janv2013NosEcrits) . 

Temps de l’Eucharistie.

Envoi et dernier chant, un tout nouveau pour nous (écrit pour la dernière Rencontre Nationale de l'A.C.O en 2010 à Poitiers) ! Le voici :

Écoute la voix
( Paroles et musique: Yves Bouchet)

Écoute la voix, écoute la voix,
Écoute la voix de ton Dieu
Écoute la voix, écoute la voix
Écoute la voix de ton Dieu.

1) Il te parle au creux du cœur ; il te parle dans la nuit.
Il te parle tout en douceur loin du tapage et loin du bruit.
Il te parle comme l'ami qui sait tes joies, tes ennuis.
Et te propose sa main pour avancer sur le chemin.

2) Il te parle quand tout est jour ; il te parle quand tout est gris
Il te parle de l'amour, de la tendresse et de la vie.
Il te parle comme Celui qui connaît tout de ta vie.
Et t'invite, loin des peurs, à marcher vers le bonheur.

3) Il te parle dans la brise ; il te parle dans le vent.
Il te parle de « Terre Promise », du Royaume des Vivants.
Il te parle de ses enfants, du grand peuple des croyants.
Et t'appelle à te risquer au pays de la liberté.

4) Il te parle en plein hiver ; il te parle en plein été.
Aussi bien que t'ais souffert ou que ton cœur soit à chanter.
Il te parle simplement avec les mots de ton temps.
Et te fait par son Esprit témoin pour notre aujourd'hui

(Chanson_Ecoute_la_voix)

Nous nous retrouvons pour notre repas avec - autre nouveauté ! - quelques diaporamas ou vidéos proposés par Michel ! Et toujours salades, paëlla et glaces, avec en entrée un peu de foie gras, "reste" d'un repas de Noël !

Toutes les photos sont dans un "album" à droite.

Le LIEN Magazine n°3 est ici : LeLienMagazineN_3

La prochaine célébration du Lien aura lieu le samedi 16 mars.

Le dépliant du Lien est ici : DepliantLeLien_20122013

Plusieurs de nos écrits et deux des trois témoignages évoquent l'église Notre-Dame de la Gare.En cherchant une photo de la Pieta pour accompagner le témoignage d'Yvette, sont  apparues des photos, belles - et jamais vues  - prises à l'expérieur et à l'intérieur de l'église  ! Plusieurs d'entre elles (avec d'autres) forment un nouvel album-photo "les photos de l'église Notre-Dame de la Gare' (colonne de droite).

La Pieta de l'église Notre-Dame de la Gare, l'attention à ses voisins, plus de 70 ans dans les mouvements d'Action catholique (JOC,  A.C.O) et dans l'action syndicale : 3 témoignages entendus et retranscrits pour un meilleur partage !

Les voici :

Le témoignage d’Yvette :

“Je veux vous faire part d’une expérience vécue à un moment de ma vie où j’étais au fin fond comme on dit. J’avais beaucoup de soucis ; j’étais dans le noir. Je voulais vraiment m’adresser à Dieu, communiquer avec le Seigneur, lui donner tout ce dont je souffrais, et pour cela j’étais en quête d’une église. Heureusement pour moi, j’ai une sœur qui est catéchiste, que j’ai connue toute petite, quelqu’un en qui j’ai espoir et à qui je me confiais ; je lui ai demandé si je ne pouvais aller prier chez elle, à St Denis. Nous avons donc commencé et c’est vrai que le chemin était assez long, en partant du 13° pour St Denis ! un moment donné, je commençais à fatiguer ! Et puis tout compte fait, Dieu a bien fait les choses. Elle a été mutée par son travail ici, dans le 13° et elle m’a dit : « Au lieu d’aller à St Denis, il vaudrait mieux qu’on aille à l’église qui est à côté, donc l’église Notre Dame de la Gare. » Au départ, cette église était là ; j’ai toujours habité dans le 13°, mais honnêtement je ne la voyais pas ! Elle m’a dit : « on va essayer d’y aller tous les jeudi. » Et j’ai dit : oui, entre midi et deux heures, compte tenu de nos emplois du temps. On a choisi un coin, précisément à la Piéta ; on a dit notre chapelet entre midi et deux heures, chacune après repartant à son boulot…On a donc prié ainsi, et honnêtement quand je priais devant la Piéta, je voyais bien la Vierge avec son Fils, mais je n’avais pas du tout la notion de couleur. Et puis je n’étais pas encore satisfaite pour moi. Et puis, une nuit j’ai rêvé ; j’ai donc vu la Vierge ; j’ai revu le même schéma, la Vierge avec une toge qui était bleue, bleue avec des étoiles ! Et le jeudi suivant, quand je suis venue prier, j’ai regardé la toge de la Vierge ; eh bien, elle était bleue ! Je vous le dis sincèrement, j’ai été émerveillée de voir qu’en fait j’avais trouvé un endroit où je pouvais venir prier. Et j’étais vraiment ravie de vous faire partager cette expérience.“

Celui de Maryse :

"Lors de la préparation du LIEN, nous avons évoqué la grâce du Seigneur, le don de Dieu, à travers les joies et les difficultés de chacun d’entre nous. Ainsi je vous fais part de quelques soucis de mes proches voisins durant les Fêtes . Un matin, j’ai entendu des cris, des hurlements, des meubles qui tombaient chez ma voisine du dessous. Je me suis rendue spontanément à sa porte et j’ai frappé. Monsieur m’a ouvert ; je lui ai demandé ce qui se passe. « Pas grand-chose, me répond-il, mais entrez donc ! » par deux fois. « Non, Monsieur, je ne rentrerai pas, mais il s’est passé quelque chose ! » J’insiste. Après quelques minutes la voisine pointe sa tête, en disant : « Il m’agresse ! » Alors j’ai crié très fort : « Sortez, Madame, sortez ! ». C’est alors qu’une voisine de palier est intervenue, l’a fait sortir, l’a accueillie dans son appartement. Mais quelques jours plus tard, cette voisine de palier qui lui avait porté secours, se séparait de son mari. Chez eux aussi ces derniers temps, c’était souvent agité. Seulement cette voisine a deux enfants, âgés de 13 et 7 ans et cette mère de famille travaille de nuit. Je n’en dirai pas plus, mais ce que je sais, c’est que les deux foyers étaient souvent en grande difficulté. Je crois en Dieu, dans sa force, je suis né dans un bénitier. D’autres d’entre vous ont demandé avec force de recevoir le baptême, notre lumière, notre guide. Mais pour conclure, moi aussi, j’aimerai que les intellectuels qui nous dirigent sachent que les difficultés de vie et le manque d’aide creusent au sein de nombreuses familles un immense désastre.“

Et le témoignage de Jean :

“Je suis né en 1925 dans le 13° rue du Chevaleret, où mes parents habitaient. A partir de 1933, je fréquente le patronage de la Paroisse, rue Charcot, sous la direction de l’abbé Jean Popot, qui fut plus tard, pendant l’occupation allemande, aumônier des condamnés à mort à la prison de Fresnes, puis curé de l’église de la Madeleine, après la libération de Paris. 1936 est l’année de ma première communion à Notre Dame de la Gare, de mon certificat d’études primaires, et du Front Populaire, avec les grandes grèves pour obtenir entre autres, la semaine de 40 heures de travail, les premiers congés payés, l’augmentation des salaires. Ce fut, cette année-là, l’occasion de mon premier acte militant, portant avec des adultes de la nourriture aux grévistes occupant les usines du 13° : Raffinerie du sucre SAY, Automobiles Panhard-Levassor et Delahaye, etc.

En 1939, je quitte l’école communale de la rue de Patay pour un premier travail salarié et à 14 ans, j’adhère à la JOC. En septembre, c’est la guerre avec l’Allemagne hitlérienne. En mai 1940, avant l’occupation allemande de Paris, c’est l’exode vers le midi de la France ; le retour aura lieu en septembre 1940. Je reprends contact avec la JOC et par la suite, je deviens trésorier de la section du 13°. La Gestapo nazie nous empêchant de nous réunir, nous changeons clandestinement plusieurs fois de local. Avec la JOC et l’organisation F.U.J.P. (Forces unies de la Jeunesse patriotique), je participe à la Résistance contre l’occupant (Collectes pour les F.F.I., collages d’affiches et distributions de tracts anti-nazis, etc. Puis, c’est les barricades et la participation à la libération de Paris, qui se termine en août 1944.

Avec plusieurs jocistes, je m’engage dans la Marine. A Toulon, je suis à bord du cuirassé « Montcalm », puis ensuite à l’Aéro-Navale, dans une base près d’Oran et Mers-el-kébir en Algérie. Le 8 mai 1945, l’Allemagne hitlérienne capitule ; c’est la joie ; j’ai 20 ans et je suis jociste.

Ainsi qu’à d’autres marins, la hiérarchie me propose d’être affecté sur le porte-avion « Béarn », en partance pour l’Indochine ; c’est le début de la guerre là-bas. M’étant engagé pour la libération du pays, je suis contre la guerre coloniale. Aussi je suis affecté en France, à la base Aéro-navale des Mureaux, puis comme quartier-maître à celle d’Orly, occupée par l’armée américaine. En 1946, c’est la fin de mon engagement, je reviens à la vie civile et je suis embauché comme mécanicien de moteur d’avions par l’armée américaine. Le Général de Gaulle désire que les américains quittent la base d’Orly. Cela se réalise et le transfert s’effectue pour Francfort en Allemagne. A cette époque, il y a interdiction à la main d’œuvre française de travailler à l’étranger, car la France est à reconstruire. Aussi je quitte Orly pour la base aérienne de Villacoublay, où je suis embauché à la Société d’Aviation Bréguet, où je travaille sur l’avion civil “Bréguet-2-ponts“, souvent de nuit. Il fait très froid début 1947 sur le terrain de Villacoublay et dans les hangars à courants d’air : fin 1949, je suis tuberculeux et je dois arrêter le travail un an et demi.

En 1953, j’ai 28 ans, et après la JOC, j’adhère à l’A.C.O. grâce à Jean Lacan, père jésuite à la paroisse Notre Dame de la Gare depuis 1948. En accord avec M. le curé Maurice Deleuze, Jean Lacan choisit rapidement d’habiter en dehors du presbytère, dans un petite boutique désaffectée et aménagée sommairement, rue Albert, pour vivre parmi les ouvriers. Depuis 1953 et pendant plusieurs années, jusqu’à son départ de la paroisse, j’ai participé avec lui à beaucoup d’action, particulièrement contre les expulsions. Le Père Jean Lacan militait au Mouvement de la Paix pour l’autodétermination du peuple algérien ; j’étais près de lui. Souvent il recevait André Mandouze de la Faculté d’Alger dans sa boutique, où avaient lieu des réunions du journal “Témoignage Chrétien“ et aussi des célébrations eucharistiques. Il était également aumônier et visiteur de prison à Fresnes et aumônier de l’Hospice Charles Foix à Ivry. Malade (ancien tuberculeux), c’est là qu’il mourut le 28 janvier 1982 de suites d’une longue opération. Il était âgé de 69 ans.

Après la société Bréguet, j’avais été embauché dans une autre société de construction aéronautique, comme technicien de contrôle. C’était alors l’engagement syndical (je restais en liaison avec Jean Lacan et l’ACO). Avec l’adhésion à la CFTC, puis à la CFDT,pendant plus de trente, j’ai été militant de base, trésorier de la section, puis élu au Comité d’Etablissement. Ensuite délégué du personnel et secrétaire responsable de la section lors de la grande grève de 1968, avec plus d’un mois d’occupation de l’usine ! Puis délégué syndical inter-usines Aérospatiale, qui est devenue maintenant EADS, avec les avions Airbus, mais tout en gardant toujours mon emploi en usine auprès des travailleurs.

Maintenant retraité, je suis toujours adhérent CFDT, depuis une soixantaine d’années, également 60 ans à l’ACO. J’ai 88 ans et je garde beaucoup d’affection pour la JOC qui a été mon tremplin de militant depuis l’année 1939. (J’ai beaucoup apprécié le témoignage de Thérèse à la dernière réunion du Lien, le 1er décembre 2012.)

Les 3 témoignages ici : LienCele12janv2013Temoignages

Deux témoignages évoquent l'église Notre-Dame de la Gare.En cherchant une photo de la Pieta pour accompagner celui d'Yvette, d'autres belles phoses prises à l'expérieur et à l'intérieur sont apparues ! Près de 20 d'entre elles forment un nouvel album-photo "les photos de l'église Notre-Dame de la Gare' (colonne de droite).

Le repas l'année dernière

La célébration à la suite de Noël et le repas de fête

auront lieu le samedi 12 Janvier 2013

à 18 h.30 pour la célébration et à partir de 20 h. pour le repas

au 8 rue Dunois (Maison Paroissiale)

Pour la réussite de cette soirée, n'oublie pas de t'inscrire avant le 10 janvier

(voir invitation ici : InvitationLIEN12janvier2013)

Viens célébrer et faire la Fête : N’hésite pas à inviter amis et compagnons

Un objectif : inviter au moins une personne nouvelle

Joint à l'invitation, "Le Lien Magazine". Il est ici : LeLienMagarine12_12

En espérant te voir le 12 ! 

et si tu ne peux pas venir, crois bien que nous penserons, prierons pour et avec toi.

Tu es invité(e) à venir préparer la prochaine célébration du LIEN qui aura lieu le samedi 12 janvier 2013.

La rencontre de préparation aura lieu samedi 5 janvier à 14h30 au 8 rue Dunois 75013 Paris

Les textes sont ici : LienCele12janv201Textes

Nous célèbrerons avec ces textes et avec toute l’Eglise une "solennité", celle du "baptême du Seigneur".

Petit rappel de notre dernière AG : "Nous veillerons à ce que pour le repas de Noël (samedi 12 janvier 2013) à ce que les plats soient entrecoupés d’interventions vidéo, d’animations, de chants, etc. Donc un gros travail de répartition des différentes taches devra être effectué en anticipant largement. Une fiche de support sera donnée à l’équipe de préparation."

Alors viens préparer le 5 janvier cette célébration du 12 janvier et son repas ! On a besoin de toi !

La deuxième célébration du Lien 2012-2013 a eu lieu le samedi 1er décembre, au 8 rue Dunois, dans la Maison Paroissiale de l’église Notre-Dame de la Gare. La feuille de la célébration (avec les lectures, les chants, tout le cheminement et toutes nos coordonnées) est ici : LeLienFeuilleCele1er122012

L’équipe de préparation - 12 participants (Yvette, Nathalie, Yvonne, Pierre, Sabine, Renée, Paul, Isabelle, Véronique, Lucien, le Père Alain et moi-même)  ! -avait comme d’habitude bâti cette célébration à partir des partages autour des 3 lectures proposées, celles du dimanche 2 décembre, dimanche pour toute l'Eglise, d'entrée dans l'Avent.

La phrase que nous avons retenue est tirée de la 1ère lecture :

"Voici venir des jours où j'accomplirai ma promesse de bonheur...

Tenez vous prêts !"

Véronique a introduit cette célébration

-En préparant cette célébration, on a eu tellement de beaux témoignages, avec cette période de l’Avent qui arrive. Là, je n’ai pas trop préparé ce que je vais dire, mais je vais vous parler de la foi. Avec l’Avent qui arrive, il faudrait qu’on laisse entrer de l’air, qu’on ouvre les fenêtres. On ouvre l’ancien carnet et on essaye de supprimer tout ce qui est vieux et on prie. A chaque page, il faut regarder et rectifier ce qui ne va pas ; on essaye de mettre en ordre. Accompagner ceux qui ont des difficultés et qui restent en arrière, les mettre un peu devant, pour que la fête soit !
Alors avec la foi qu’on a, il faudrait qu’on arrive vraiment à la faire pousser et à aider ceux qui traînent derrière, sans les laisser tomber au bord de la route. Moi, en tout cas, je suis contente de vous voir là et j’espère que vous comprenez que vous êtes là dans mon cœur et que je vous aime !-

Chant d’entrée, écoute des lectures, quelques mots du P. Alain Patin qui célèbre.  

 2 témoignages : celui de Marianne qui nous parle du message de Noël de la Mission ouvrière et celui de Thérèse qui retrace sa vie en Mission ouvrière et notamment ce qu'elle a appris et vécu en JOC.

De Marianne :

"En fait, je veux vous raconter une histoire qui m’a beaucoup marquée et qui concerne le Message de Noël de la Mission Ouvrière (on en parlera tout à l’heure). C’était dans les années 2002/2003 environ. Ca faisait deux ans que je connaissais l’existence de ce message. A cette époque, je me connectais souvent sur un site qui s’appelle : « Croire.com », parce qu’il y avait un forum de discussion et de partage. Un jour, quelque temps avant Noël, une des personnes qui étaient aussi sur ce forum disait qu’elle avait été invitée par une famille du mouvement ATD-Quart Monde (Aide à Toute Détresse). Donc elle allait passer le réveillon le soir de Noël avec cette famille et elle se demandait ce qu’elle pouvait leur apporter comme texte. Elle avait une façon d’en parler qui m’avait donné envie de lui envoyer le Message de Noël de la Mission Ouvrière par l’intermédiaire du site : ce que j’ai fait. Et elle en a tiré plusieurs exemplaires. C’était une famille avec deux parents et quatre enfants. Le soir de Noël, le 24, les parents n’étaient pas là, mais, avec les enfants, ils ont lu le message et ils ont ensuite partagé autour du texte, si bien que l’aînée des enfants qui avait environ 12 ans a dit qu’elle aimerait bien aller à la messe de Noël. Donc ils y sont allés ensemble. Moi, ce qui m’a le plus marquée dans cette histoire, c’est que le lendemain, les enfants ont voulu partager ce texte avec leurs parents. Avant de commencer le repas de Noël, ils ont lu le message et la fille aînée a demandé si elle pouvait avoir d’autres exemplaires, parce qu’elle avait envie de le partager à son tour. C’est cela qui m’a marquée, et ensuite ici, au Lien, on s’est mis à le distribuer, en partie grâce à cette histoire dont je n’avais pourtant pas parlé. C’est important de voir comment ce Message peut toucher les gens dont il parle, mais aussi des personnes à qui on n’oserait pas parler de Noël et des étoiles ! J’y ai pensé quand j’étais en « Révision de vie » A.C.O., parce que dans l’équipe, elles sont plusieurs à vivre des situations difficiles, en lien avec des SDF et des Roms. Je me disais que ce message doit être donné sans peur. Autre élément qui m’a marquée et que j’essaye de vivre, c’est combien il est important d’en remettre plusieurs exemplaires, au moins d’en donner deux pour laisser la possibilité à la personne qui le reçoit de le donner à son tour, tout en conservant le sien. Cela a été exprimé l’année dernière par une paroissienne à qui on lui avait suggéré d’en prendre deux lors de la distribution sur la paroisse. Cette personne a passé Noël avec quelqu’un qui n’allait pas bien ; elle lui a donné le Message ; elles l’ont lu ensemble et elle a pu lui en donner un exemplaire ; ça peut aussi être un vrai cadeau qu’on transmet. Et c’est important de le souligner."

De Thérèse :

"En 1941, j’avais presque 16 ans, ma copine à peine 15. C’était la guerre. Invitées à une fête clandestine de la J.O.C.F., en vélo 30 ou 40 km. Au retour, emballées, nous avons dit au curé : « la JOC, c’est formidable. Pourquoi il n’y en a pas ici ? » Réponse : « Si vous voulez la JOC, c’est votre affaire ; lancez-vous ; si vous voulez un coup de main, je peux vous aider. » Et on a foncé toutes les deux ! On a organisé la fête de Ste Catherine : 20 filles ont répondu à l’invitation. Elles avaient toutes plus de 18/20 ans, nous 15,16. Il n’y a que la JOC pour faire des coups pareils ! Nous avons chanté, dansé, puis on a exposé la JOC. Et c’était parti ! La consigne de l’année était : « les ouvrières isolées », pas facile ! Nous faisions nos réunions dans une clairière de la forêt de Compiègne. Quand les soldats passaient, on chantait n’importe quoi. L’hiver, on allait dans le sous-sol de l’église et le curé faisait les 100 pas devant la porte, car la JOC était interdite. Si les Allemands passaient, ils nous arrêtaient. Comment se passaient nos réunions ? Nous avons appris à ouvrir les yeux : autour de nous, sur les jeunes de notre âge, condition de vie, de travail, c’était le VOIR. Puis nous partagions ; ce n’est pas normal : est-ce qu’on peut y changer quelque chose ? c’était le JUGER. Puis vient la décision : qu’allons-nous faire ? comment ? avec qui ? c’était l’AGIR, et le tout sous le regard de Jésus et avec son aide. A la réunion suivante, nous faisions le point sur notre action. Plus tard, j’ai épaulé une équipe d’aînées de l’A.C.E. Répondre à l’aide d’une équipe de JOC. Enfin, je me suis engagée à l’A.C.O., suite normale de la JOC. Maintenant je suis dans une équipe ACO de 10/12 retraités, toujours aussi dynamiques après plus de 80 ans (j’ai moi-même 88 ans !). Pour finir, je vais vous dire un secret. Malgré une toute petite retraite, suivant le chemin que m’a tracé la JOC et qui a guidé toute ma vie, je suis HEUREUSE ! Je vous souhaite le même bonheur."

Cette année, tous ces témoignages ont été retranscrits - voir lien LE LIEN Magazine plus bas.

Nous notons sur une feuille où est dessinée une "étoile-étincelle" ce qui nous communique l'espérance, même dans les difficultés et les signes positifs qui nus font reconnaître la présence du Seigneur sur notre chemin et qui sont étincelles de vie.

(tous nos écrits sont retranscrits sur le message ci-dessous et sous format papier sur ce lien :  CeleLienNosExpressions01122012.)

Nous allons ensuite l'épingler sur le panneau.

Temps de l’Eucharistie.

Après l'envoi, nous regardons le message de Noël de la Mission ouvrière en diaporama (visible à partir de ce lien : http://www.mission-ouvriere.fr/6.html)

Puis Michel organise son tractage du 16 décembre, et quelques "nouveautés", suite aux décisions que nous avons prises en Assemblée Générale, la fois dernière :

Premier numéro du LIEN-Magazine, avec des informations, des témoignages, des nouvelles, aussi diffusé sur le blog. Et voici le deuxième ! LeLienMagarine12_12

Affichage des photos, pour ceux et celles qui n’ont pas accès à internet, sur un panneau visible à la célébration : les photos pourraient aussi être commandées puis données.

Et nous nous retrouvons autour d’un verre !

Toutes les photos dans l'album, sur la droite !

La prochaine célébration du Lien aura lieu le samedi 12 janvier 2013.

Le dépliant du Lien est ici : DepliantLeLien_20122013

A très bientôt !

Nous notons sur des étoiles

Les signes d’espérance, étincelles de vie !

Merci pour les beaux témoignages de ce soir ; ça me donne envie de vieillir bien comme Thérèse. C’est stimulant et plein d’espérance. Oui, le Seigneur accomplit sa promesse est ouvre des chemins nouveaux.

On entend tant de gens déprimés, qui ont peur. Les médias ne nous disent que de mauvaises nouvelles. Nous chrétiens qui savons que Dieu nous aime, cherchons les miettes de bonheur autour de nous et semons-les, par exemple, un sourire, un mot aimable, une patiente écoute et toutes sortes de ces petits riens qui font tant de bien à qui les reçoit : soyons donneurs de bonheur !

Merci Seigneur pour toutes les occasions de partage que tu nous donnes. Merci de nous envoyer ton Esprit dans les moments difficiles. Merci pour toutes ces personnes que nous avons l’occasion de rencontrer et qui sont comme des étoiles sur le chemin de la vie.

Ma mère est en maison de retraite et de plus en plus désorientée, ce qui m’attriste profondément. J’ai par ailleurs un engagement en milieu Roms et je côtoie des personnes qui sont présentes sur le terrain. Elles se donnent à fond et de façon gratuite. Je sens la présence du Christ en en eux et cela me réconforte.

Seigneur, voici ma prière : Seigneur donnez-moi le chemin de Dieu. 

 Seigneur, fais que tous les SDF trouvent un toit pour l’hiver et que tous les blessés de la vie trouvent enfin une vie de bonheur, de respect et de justice. Que nos gouvernants et les médias arrêtent de créer de fausses peurs et qu’ils fassent leur boulot de chefs. Seigneur, aide-moi à être plus fort.

L’étoile dans ma vie, c’est la présence de mes amis fidèles qui sont là quand j’ai besoin d’eux. Quand je n’avais pas d’argent pour faire les courses, mon étoile a été l’Eglise et je l’en remercie encore. Mon étoile, c’est Jésus qui m’a fait comprendre qu’il était toujours là. Maintenant c’est à moi d’aider les autres. Mon étoile, c’est aussi cette collègue qui est gentille et qui joue de la guitare pour les enfants ; cela nous fait du bien. Voilà toutes mes étoiles et je rends grâce au Seigneur pour tout ça.

Espérons que la force du Seigneur sur notre chemin nous fasse sentir la présence de Dieu dans les signes positifs. Merci, Seigneur, de tous ces signes. Courage et persévérance nous rapprochent du Seigneur. Merci mon Dieu pour tout.

Merci, Seigneur Jésus, pour l’accueil de Pierre B. et Georges P. militants syndicaux décédés récemment, pour la guérison de Pierre F. atteint de la maladie de Parkinson.

Pour moi, les plus petits sont des étincelles de vie qui m’apprennent à mieux aimer. Où irai-je, Seigneur, tu as les paroles de vie ; tu es mon chemin.

Aide-moi, Seigneur Jésus à préparer le chemin qui mène à toi, malgré mes faiblesses, mes irrégularités, mes faux pas sur ce chemin plein d’embûches, ce chemin plein d’épines, où le Satan nous guette à tous moments. Aide-moi à me tenir prêt le jour venu, afin que je mérite de rentrer dans le Royaume de ton Père, notre père et créateur. Béni sois-tu, Seigneur ! Amen

J’accomplis mes promesses chaque jour, matin et soir, ma petite prière, en disant : merci mon Dieu de m’avoir fait passer cette journée ; demain sera un autre jour et je suis content toute la journée.

Je remercie Dieu pour tout ce qui me rend heureuse, ainsi qu’il nous donne santé, et ouverture à l’espérance. Jésus, mort sur la croix pour nous sauver. Protège les gens qui sont malades et qui sont à l’hôpital. Aide les pauvres. Bon Dieu, aide-nous à nous en sortir : montre-nous le chemin de vérité.

Un souffle neuf chantant la joie d’aimer. Sous mes pas fleuriront pour notre terre justice et paix, amour et vérité et de nos mains des perles de lumière.

Depuis que je dis à Dieu : « ta grâce me suffit », je me sens comme libérée intérieurement de tous les soucis ! Th. et sa maladie, le découvert bancaire, la santé patraque. Ma foi est plus forte et l’espérance toujours présente. Cela me permet d’écouter et de réconforter, de consoler et d’offrir mon sourire et mon amitié. Bien souvent des perles viennent me redire que Dieu est notre Père et qu’il ne peut nous abandonner.

Jean-Michel est malade, mais il va mieux ; Thérèse retrace toute sa vie en Mission ouvrière ; Paul va peut-être trouver du travail, Samira va avoir un nouveau bébé… Autant d’étincelles et peut-être qu’à Florange, les emplois seront conservés.

Ce qui me fait tenir dans mes difficultés, c’est la foi. En Jésus, quand je suis triste, je prie et tout va bien, car je ressens la présence du Seigneur dans ma vie. Seigneur, apprends-moi à aider les autres.

Etoiles !!!

Il faut connaître le chemin du Seigneur ; être avant tout un bon chrétien, avoir tous les sacrements de l’Eglise, être en bons termes avec l’humanité. Avoir les meilleures perspectives du monde, se mettre en bonnes relations avec le monde. Toujours avoir un bon chemin en Eglise ; avoir une bonne conduite et un bon chemin dans le monde.

Seigneur, je te recommande ma copine Mireille qui est malade et dont les enfants la critiquent ; ils ne sont pas reconnaissants de tout ce qu’elle a pu leur donner ; malgré cela, elle continue à leur prodiguer son amour maternel. C’est le signe que le Seigneur est présent !

Seigneur, aide-nous à briller comme cette étoile. Guide-moi sur ta route ; montre-moi ton chemin ; protège-moi dans cette vie qui fait peur à cause de gens méchants. Je te dis :“merci pour tout, Seigneur, car sans toi, je ne serai plus dans ce monde : merci ; je t’aime, mon Jésus.

L’espérance me donne force et courage ; elle ouvre une brèche dans l’obscurité ; l’espérance me fait vivre et donne un sens à ma vie. Je prie Dieu de me garder toujours dans l’espérance.

Seigneur, je te dis merci de m’avoir donné la vie. Le chemin était long et je ne sais pas ce qui reste comme temps à vivre ??? Tu es mon guide, Seigneur, Je te suivrai tant que je pourrai jusqu’au derniers souffle. Merci encore ; je ne suis rien sans Toi, tu es mon étoile !

Le sourire d’un enfant qui m’a permis de continuer sur la route et de durer…

Depuis ma cessation d’activité professionnelle, je veux à tout prix me rendre utile en aidant les personnes âgées à faire leurs emplettes ou les accompagner dans leur démarches étant en invalidité et faire le plus possible pour les satisfaire.

Seigneur, merci pour tous ; envoie-moi, Seigneur, ces étoiles qui brillent dans ma vie pour que je marche sur ton chemin. Je te confie, Seigneur, Rita : fais briller sur elle ton étoile et que je donne beaucoup d’amour à ceux qui croisent mon chemin.

Ayant des problèmes de santé, je sens la présence de Dieu en moi et à côté de moi ; il m’aide à tenir et à espérer. Je rends grâce à Dieu pour mes enfants qui sont présents auprès de moi et qui m’aident toujours. Pour moi, le présence de mes enfants est une étincelle de vie.

Que les difficultés ne sont que de passage, mais que son amour est pour la vie et qu’il est infini. Rencontre de chaque jour avec mes frères et la terre qui nous as donné à vivre avec tout ce qu’elle possède. Et la vie qu’Il me donne pour pouvoir le suivre et la confiance en tout.

Dans les petites choses de la vie quotidienne, donne-moi, Seigneur, le don de voir tout ce qui est étincelles de lumière, étincelles de vie porteuses de ta présence. Il y a mille signes d’encouragement, de personnes qui se dépassent pour se mettre debout. Tu es à l’œuvre dans leurs actes et dans leur espoir d’un monde meilleur dont ils sont les artisans. Fais-nous discerner ta présence dans ce « vivant » si merveilleux.

L’espérance, c’est ce feu que tu communiques à Th et à B., reçus aujourd’hui au cœur de leur handicap ; c’est l’accueil de F. à ma demande, ses démarches ; c’est F. et M-F. que je vais retrouver tout à l’heure avec leurs copains pour la fête de ses 60 ans : belles aventures !

Sur le chemin qui mène au bonheur, vive l’espérance et la persévérance, deux mots qui se complètent dans la lumière de l’Esprit-Saint et les chemins de Jésus-Christ vers l’amour du Père.

Parler avec les uns et les autres de la force de la persévérance, du désespoir, du partage, de la peur, de l’angoisse, de se fortifier dans la force de l’Esprit-Saint.

Ces expressions sont ici en version papier : CeleLienNosExpressions01122012

Avec nos voeux d'un Noël à l'image de ces mots, écrits à l'entrée dans l'Avent.

A très bientôt !

Tu es invité(e) à venir préparer la prochaine célébration du LIEN (qui aura lieu le samedi 1er décembre 2012.

La rencontre de préparation aura lieu samedi 24 novembre à 16h30 au 8 rue Dunois 75013 Paris

Les textes sont ici : TextesLIE0N_Cele0122012 

Nous entrons avec ces textes et avec toute l’Eglise dans le temps de l’Avent. Avant même de voir ensemble comment bâtir cette célébration, très bon temps de l’Avent à tous et à toutes !

Et viens préparer le 24 novembre cette célébration du 1^er décembre, entrée dans l’Avent !

Au cours de la dernière célébration, nous avons entendu témoigner 4 participantes au Lien. Pour l'une d'elles, il s'agissait d'un retour après un long temps d'absence. Cette année, nous avons décidé d'enregistrer les témoignages, puis de les retranscrire pour pouvoir les relire et bien sûr pour un meilleur partage, ici sur internet et en version papier puisque les textes de ces témoignages seront envoyés, comme "nos écrits", avec l'invitation à la prochaine célébration du Lien (le 1er décembre !).

Merci aux témoins et voici leurs témoignages :

D’Isabelle :

Il y a une quinzaine d’années, je me suis fâchée avec mon frère ; je l’ai mis à la porte, parce qu’il avait dépassé les bornes ; et depuis plus de nouvelles… Il y a déjà quelques temps, j’ai voulu le retrouver pour faire la paix avec lui, lui dire que je lui pardonnais et me réconcilier avec lui et aussi lui donner des nouvelles de notre mère qui vit avec moi. Mais comment faire pour trouver sa trace ? Sachant qu’il avait été malade, j’ai recherché à l’aide de médecins, où il avait été soigné et par là, j’ai su qu’il était suivi à Tarbes, mais bien sûr le médecin ne pouvait pas me donner son adresse (secret médical) ; il voulait bien lui faire passer une lettre, mais c’est tout. Alors, grâce à Alain, j’ai recherché sur internet et là, par bonheur, nous avons trouvé son adresse et un numéro de téléphone. En tremblant, je lui ai dressé un message. Je voulais qu’il puisse renouer avec sa mère ; ça me tenait à cœur. Dans l’attente d’une réponse, j’ai prié pour tout cela et j’ai dit à Dieu que j’accepterai ce qui allait se passer, silence ou réponse, en paix.

Et puis, un jour où j’étais avec Nathalie, Rachid, mon frère m’a appelé ; je n'en revenais pas ! Mon cœur s'est mis à battre la chamade, je ne réalisais pas vraiment que c'était lui, j'en avais le souffle coupé ! J’étais vraiment émue car ça fait tellement d'années que j'attendais ce miracle et je pensais que jamais ça arriverait ... je ne savais pas que je l'aimais à ce point-là  et c'est la plus grande joie et le plus beau cadeau que Dieu pouvait me faire !  On a discuté un bon moment et il était aussi ému que moi je crois et on a décidé de ne plus jamais se quitter et de se voir le plus possible ; je lui ai demandé pardon mais j'ai compris qu'il m'avait déjà pardonné et peut-être il n'osait pas me contacter et il a demandé des nouvelles de ma mère ; on s’est rappelé des choses vécues quand on était petit. Maintenant je me sens en paix avec moi-même.  Voilà un mois qu’on a repris contact. Ma mère m’a remercié pour cette réconciliation. J’ai toujours prié pour lui ; je remercie Dieu de m’avoir fait ce signe.

De Martine :

« Par où commencer ? .. Quand j’ai rencontré Jésus, c’est l’histoire qui me fait grandir chaque jour auprès de lui.

Avant tout, chaque histoire d’homme est unique et mérite d’être connue ; je n’ai pas plus de courage d’être ou de force que quiconque. J’ai simplement accepté avec les jours avec les jours qui passaient cette épreuve (maladie). Hélas tout le monde n’échappe pas à son emprise, mais si elle s’invite, il faut pouvoir lui dire de partir à un moment. Mon seul combat était de vivre. Pour ça, j’ai été entourée comme une enfant grâce à mon généraliste qui m’a dirigée, mais cette rémission, je la dois à tous, mais le médecin m’a dit que j’avais confiance. Et là, Jésus revient, car il nous a dit : « Ayez confiance ! N’ayez pas peur ! » Malgré l’angoisse, la peur, le doute, le stress, j’ai décidé de me laisser porter.

Car les rencontres que m’a données cette maladie ont été si riches ! Jésus arrive : malgré cette difficulté présente, il nous dit d’avancer sur son chemin qu’il nous a tracés, et sa mère Marie nous guide avec lui. Car on vit avec la peur au ventre des traitements, des effets non désirables. C’est là que sont importants les proches  qui vivent auprès de vous (Toufik) ; il a vécu cette descente profonde de la douleur, mais pour lui, j’étais seule à la vivre.

Alors l’espoir revient auprès de Marie ; sa tendresse et son réconfort me font avancer sur la route notre Seigneur Jésus. Et dans mes soins, j’attendais chaque jour le chapelet qui m’a aidé à supporter chaque journée. Puis est venu s’ajouter à cela la prière : avons-nous vraiment conscience de la force et du bien qu’elle apporte à celui qui la crie du fond de son cœur et qui la reçoit. Elle nous enveloppe d’un amour, et grâce à chaque personne qui prie, cela devient un bouquet de tendresse et de bien être pour celui qui la reçoit. Tous, nous sommes unis par la force de l’Esprit.

Ensuite est survenue une autre étape, la dernière : les rayons, et là j’étais apeurée, angoissée. J’ai répondu à l’appel de Jésus, en participant à une nuit d’adoration ; ces heures m’ont soulevée intérieurement dans le silence ; j’étais seule face à lui ; il m’a redonné le courage et l’Esprit. Et « La maladie n’est pas une fin en soi… » ; Il l’avait sans doute murmuré à l’oreille de Marianne, car c’est elle qui me l’a confié.

Oui, la confiance, l’espoir, cet amour, ces rencontres, et bien d’autres que j’oublie, nous font avancer dans cet amour que Jésus veut pour chacun de nous, car il nous demande de le suivre, même si c’est dur ; d’ailleurs il n’a jamais invoqué la facilité sur sa route.

Mais quand la fatigue est là, il nous envoie des amis, des rencontres, nos familles pour nous porter. Alors avançons toujours avec l’amour de Jésus et de sa mère Marie dans l’amour fraternel. Bien sûr, je finirai ce témoignage par ma guérison, mais c’est grâce à tout ce peuple de fraternité que j’ai eu la force de ma battre jusqu’au bout. Amen

De Mylène :

Jean, mon mari, est décédé au mois d’août et pour l’évoquer, j’ai repris ce qu’il avait écrit lors de sa préparation au baptême : « Jésus a été un homme comme nous avec les mêmes sentiments. Jésus, c’est un peu comme un syndicaliste, il a mené le même combat que nous. Je comprends mieux pourquoi Jésus a cherché et a fait toute sa vie la volonté du Père ; c’est pour nous montrer l’amour de son Père pour tous, et surtout pour les pauvres et les opprimés ; il a même donné sa vie pour cela. Pour moi, faire la volonté du Père, c’est l’amour pour ma famille et aussi pour les autres, et m’engager. C’est croire avec l’Esprit de Jésus que l’on peut risquer et traverser les difficultés de la vie. Ce qui me frappe, c’est que Jésus savait pardonner, même sur la croix ; mais moi, je ne suis pas le bon Dieu ; cela reste difficile à faire, mais le Seigneur m’a montré le chemin du pardon. Maintenant j’essaye de mieux comprendre ce qui se passe chez les autres et pourquoi ils agissent comme cela ; ce n’est pas évident. »

(Maintenant, c’est moi Mylène qui parle) Je ne sais pas comment est la vie de Jean là-haut. Je l’espère très bien avec Dieu, mais je sais que Jean me porte ; il est toujours avec moi et dans mon cœur.

De Nathalie :

Je voudrais juste vous parler de mes difficultés au travail en ce moment. Donc, depuis la rentrée, cette année, j’ai intégré une nouvelle crèche dans le 13ème ; j’avais demandé une mutation pour me rapprocher de chez moi et aussi parce que la halte-garderie où j’étais ne me convenait plus. Je suis donc arrivée dans cette nouvelle crèche et dès le premier jour, il y avait de gros problèmes d’organisation et de personnel : pas de directrice, pas d’éducatrice, seulement quelques anciennes présentes ! Tant bien que mal, nous remettons la crèche en route. Mais je m’aperçois vite qu’il y a un manque de matériel très important : impossible de faire des activités avec les enfants. Très vite, une réunion est organisée avec la direction supérieure. Nos inquiétudes sont partagées et nos questions posées, surtout : « A quand le retour de la directrice en arrêt maladie ? » Réponse très vague ; on nous donne une date qui recule à chaque fois. Et aux parents de même, ils promettent beaucoup de choses qui ne viennent pas !

Et puis, alors que je m’entendais bien avec ma collègue directe, la direction régionale nous informe au cours de cette réunion que les personnes en CDD doivent partir, que nous devons accueillir en urgence le personnel d’une autre crèche qui a fermé pour travaux, pour cause de moisissures ! Cette nouvelle n’est bien sûr pas bien accueillie ! Nous rentrons chez nous très déçues.

A ce moment-là, je me suis sentie très découragée. Je venais d’arriver dans un endroit peu sécurisant et j’étais très angoissée. J’ai prié le Seigneur pour que la situation s’arrange. Les personnes de la crèche en question sont arrivées et, malgré le contexte, nous nous entendons très bien. Il y a maintenant une éducatrice et une auxiliaire compétente parmi nous. Seulement c’est provisoire, et au mois de décembre, elles sont censées retourner dans leur crèche à la fin des travaux. L’éducatrice a enfin pu passer une commande de matériel. Je vais pouvoir faire autre chose avec les enfants que de leur faire coller des gommettes, uniquement verte et rouge. Je n’ai pas baissé les bras ; j’ai mis mon espoir en Jésus Christ. J’ai continué à prier et je le remercie, car la situation s’améliore doucement. Je mets mon espoir en Toi, Seigneur, comme ton amour est sur moi.

La première célébration du Lien 2012-2013 a eu lieu le samedi 20 octobre, au 8 rue Dunois, dans la Maison Paroissiale de l’église Notre-Dame de la Gare. La feuille de la célébration (avec les lectures, les chants, tout le cheminement et toutes nos coordonnées) est ici : FeuilleCele20oct2012

L’équipe de préparation (Yvette, Michel, Nathalie, Yvonne, Pierre, Sabine, Renée, le Père Alain et moi-même) avait comme d’habitude bâti cette célébration à partir des partages autour des 3 lectures proposées, celles du dimanche 21 octobre. Pas facile, comme je l’ai dit (Marianne) au cours de son introduction :

« des textes difficiles à comprendre sans connaître ce qui est écrit avant (1^ère lecture, Isaïe), qui ne s’adressent à nous (2^ème lecture, lettre aux Hébreux), qui rapporte un échange entre Jésus et ses apôtres qui peut nous sembler loin de nos soucis (Evangile :  quelle place « au ciel » autour de Jésus ???), sans savoir décoder les mots (« crainte », …)

 Dans nos échanges, ces difficultés sont vite apparues, et encore plus peut-être plus difficile  le thème de la souffrance, tel qu’il est présent dans nos textes (1^ère lecture surtout) : faut-il souffrir pour plaire à Dieu ? Est-ce Lui qui nous envoie des épreuves ? Comment comprendre un Dieu qui aime ? » 

Mais nous avons bâti ! La phrase que nous avons retenue est tirée du psaume de ce jour, le psaume 32 :

Seigneur ton amour soit sur nous, comme notre espoir est en toi !

Marianne introduit donc la célé (LeLien20oct2012Introduction)

Chant d’entrée, écoute des lectures, quelques mots du P. Alain Patin qui célèbre.   

4 témoignages qui soulignent la présence de Dieu et l’importance de celle des hommes et des femmes dans les  « creux », pour aider, en étant simplement là : celui d’Isabelle qui nous parle de ses retrouvailles avec son frère (16ans sans se voir), celui de Martine dans la maladie, celui de Mylène après la mort brutale de Jean son mari cet été et celui de Nathalie au travail. Cette année, tous ces témoignages ont été retranscrits : ils sont ici : LeLienTemoignagesCele20oct2012

Nous notons sur une feuille où sont dessinés des mains nouées et au-dessus un podium barré, nos gestes pour que le plus petit, le plus faible soit respecté et servi (tous nos écrits sont retranscrits sur le message ci-dessous et sous format papier sur ce lien : LeLienNosEcritsCele20oct2012). Nous allons ensuite l'épingler sur le panneau.

Temps de l’Eucharistie.

Après la communion, pas de chant mais un texte du brésilien Adémar de Borras, ses pas :

A la fin de sa vie,

un homme regarda en arrière

et vit que,

tout le long du chemin,

il y avait quatre empreintes de pas sur le sable,

les siennes et celles de Dieu.

Mais dans les moments difficiles,

il n'y en avait que deux!

Très surpris, et même peiné,

il dit à Dieu:

Je vois que c'est justement

dans les moments difficiles

que Tu m'as laissé seul...

Mais non! lui répondit Dieu,

dans les moments difficiles,

il y avait seulement

les traces de mes pas à moi,

parce qu'alors...

je te portais dans mes bras.

Ce texte, très connu mais entendu pour la 1^ère fois par certains, est ici : PriereSesPas

Envoi et dernier chant : Marie, témoin d’une espérance

Nous nous retrouvons pour notre Assemblée Générale (compte-rendu à venir très vite) puis autour d’un verre !

Toutes les photos dans l'album, sur la droite !

La prochaine célébration du Lien aura lieu le samedi 1^er décembre.

Le nouveau dépliant du Lien est ici : DepliantLeLien_20122013

A bientôt !